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Ignace de Loyola n'a pas inventé le « discernement des esprits ». Son originalité profonde, instauratrice de la « spiritualité ignatienne », consiste à l'avoir mis au service de la prise de décision. Il fallait reprendre la question à frais nouveaux. Comment comprendre ces « motions intérieures » qui relèvent de l'involontaire et qui affectent nos manières d'être et d'agir ? Qu'entendait-on par « esprits » au temps de saint Ignace ? L'homme de Renaissance était-il encore « animiste » ?
La réponse engage notre manière de penser aujourd'hui l'expérience spirituelle. Peut-on se contenter de dire que les « esprits » renvoient à l'inconscient ? Certes, l'expérience d'Ignace s'est formulée, dès sa conversion, en termes « psychologiques », de plaisir et de déplaisir.
Certes, le livre montre que sa postérité a tôt fait bon marché des « esprits » pour se concentrer sur l'analyse des « passions ». Mais invoquer, sans plus, le « moi profond » ou le « psychologique », risque de laisser échapper l'essentiel. Le « spirituel », comme l'a suggéré Michel de Certeau, ne se laisse réduire à aucun système explicatif, qu'il soit théologique ou psychologique.
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