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« En lisant ce livre, j'ai l'impression qu'il y a une sorte de retour à Denis Diderot : la dictionnairique apparaît comme la science du savoir faire. Pour construire un dictionnaire, il faut être artisan et savant, maître de langue et poète, humble ouvrier de cette immense ouvraison et architecte d'infini. Mme Lo Nostro suit une méthode qui englobe et qui ne divise jamais. C'est la méthode du partage, de la langue qui est l'expression de l'âme commune, du peuple, disait-on autrefois.
Une évidence me paraît extraordinaire : le dictionnaire voyage entre sa « vocation didactique » et sa marche à l'impossible totalité du lexique, en s'ouvrant sur la poésie même quand il est très technique, en pleine « dictionnairique ».
Je pense que l'auteur de ce livre a raison. Le dictionnariste est « un divinateur de désirs » de son plus « grand atout » : le public. Bien sûr, chaque livre s'adresse à un public. Mais pour le dictionnaire c'est différent. Il naît exprès pour un public large, à la connotation unitaire, même quand il appartient à une typologie bien définie.
Son temps est « infini/infinitif, presque 'idéal ». Le dictionnaire suit la marche de l'histoire. Livre des livres, il naît avec le premier livre : comme le rappelle Jean Cocteau, chaque livre est un dictionnaire, c'est-à-dire une liste de mots que l'auteur organise dans l'ordre qu'il a choisi. Il va de la nuit des temps aux nouvelles technologies les plus sophistiquées des portables. Le dictionnaire c'est donc nous ».
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