"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lors d'une tempête dans l'outback australien, plusieurs personnages se réfugient dans un motel. Parmi eux, un psychopathe. Voire deux...
Les premières gouttes de pluie commencent à tomber lorsque Quinn aperçoit le corps. Son portable ne capte pas si loin dans le désert australien, et devant elle il n'y a rien d'autre qu'une route vide sur des kilomètres. Doit-elle s'arrêter ou continuer de rouler en toute sécurité ?
De retour au pub isolé emblématique où Quinn travaille, Andrea sécurise les lieux avec des sacs de sable en prévision des inondations annoncées. Seule avec son fils de trois ans endormi dans l'arrière-boutique, elle laisse entrer à contrecoeur un motard pour attendre la fin de la tempête.
Sur les routes inondées, des tensions surgissent entre quatre routards en route vers Darwin. Leur road-trip était censé être baigné de soleil, et la tempête n'est pas la seule menace qui les guette...
Traduit de l'anglais (Australie) par Isabelle D. Philippe À propos de l'auteur Michelle Prak travaille dans la communication depuis trente ans. L'écriture est l'épine dorsale de son travail, et elle a écrit plusieurs nouvelles et des romans féminins auto-publiés. Elle vit à Adélaïde et enseigne les relations publiques et l'usage des réseaux sociaux à l'Université d'Australie du Sud. Le Déluge est son premier thriller.
Si vous voulez frissonner cet été malgré les températures caniculaires que nous connaissons dans certains pays (bon d’accord, en Belgique, c’est pas trop ça pour le moment…), je vous ai trouvé le thriller adéquat.
Malgré son titre, « Le déluge », c’est bien en Australie que je vous emmène pour un road-trip qui ne va pas se passer comme prévu. En dehors de la météo, quatre routards (deux Australiens, une Brésilienne et un Hollandais) vont se voir embarquer dans un voyage chaotique où ils ne devront compter que sur eux-mêmes.
Véritable page-turner, le premier roman de Michelle Prak vous embarque pour un dépaysement complet. Maîtrisant les ficelles d’un bon thriller, l’autrice a écrit une histoire qui se « vit » comme dans une série ou un film. Les descriptions des décors sont très visuelles et permettent aux lecteurs de s’y immerger.
Sous la forme d’un récit polyphonique où chaque chapitre est abordé par un protagoniste différent, les chapitres sont assez courts et l’écriture fluide. Cette saga avec des personnages assez stéréotypés se déroule sur seulement trois jours mais au vu de la profession de l’autrice, c’est sûrement voulu et cela se ressent dans l’épilogue que j’ai apprécié.
J’avoue ne pas avoir accroché au personnage d’Hayley que j’ai trouvée assez « fade » et pas vraiment débrouillarde. Quoi qu’il en soit, j’ai su mettre cet aspect de côté pour savourer ma lecture.
A ne pas oublier de glisser dans sa valise ou à mettre dans son sac pour lire cet été!
Ce road-trip dans l’outback australien, Hayley en a rêvé ! Elle a vaincu tous les obstacles, à commencer par convaincre Scott, son petit ami plutôt casanier, trouver une voiture et surtout trouver deux voyageurs prêts à tenter l’aventure et à partager les frais. Son choix s’est porté sur Joost, un étudiant néerlandais et Livia, une activiste écologiste brésilienne. Son programme, peaufiné dans les moindres détails, doit mener la petite troupe d’Adélaïde à Darwin. Mais ce beau projet tourne au fiasco lorsqu’une pluie diluvienne s’abat sur cette région habituellement très sèche.
Cette tempête affecte aussi le Pindarry, un motel isolé tenu par Matt et Andrea. Après la déplaisante visite d’une bande de bikers, la jeune mère est désemparée lorsque son mari est appelé à la rescousse par un fermier du voisinage. Angoissée par la météo et par le possible retour des bikers, Andrea attend avec impatience le retour de Quinn, leur employée. Mais quand celle-ci revient, elle amène avec elle un homme blessé et inconscient. Les deux femmes en prennent soin tout en gérant l’arrivée d’autres naufragés de la route. Sans savoir que parmi eux se cache un psychopathe…
C’est dans une nature hostile que nous entraîne l’australienne Michelle Prak. Paysages dépaysants de l’outback australien, entre désert, aridité, boue et fortes pluies. Mais si la tension est bien présente tout au long de ce premier polar, les personnages sont un condensé de caricatures. Eminemment féministe, le roman n’est pas tendre avec les hommes qui, au mieux absents, au pire inquiétants, violents et pervers. Et il y en a pour tous les goûts ! Du geek introverti un poil agressif au biker possiblement violeur, en passant par le psychopathe, ces messieurs ne sortent pas indemnes de la plume vindicative d’une autrice qui ne fait pas dans la nuance.
Les situations ne sont pas très originales, on se croirait presque dans une série pour ados que l’on suit sans surprises malgré la bonne volonté de Michelle Prak qui a adopté tous les codes du roman noir sans y apporter sa patte…ou alors peut-être dans le retournement final que l’on ne voit pas arriver et qui est la seule bonne idée du roman.
Bilan mitigé pour ce voyage en Australie qui n’a pas tenu toutes ses promesses.
Une tempête fait rage dans l’outback australien. Quatre jeunes adultes font un road-trip dans le désert. Le couple formé par Hayley et Scott, ont « recruté » deux comparses pour le voyage dans le but de partager les frais. Livia, d’origine brésilienne et Scott, un néerlandais, se sont joints à eux. Leur périple sous le déluge prend rapidement des allures de cauchemar. Quinn, une jeune employée d’un célèbre pub isolé, découvre dans le désert un homme blessé. Elle parvient à le ramener auprès d’Andrea, la propriétaire du pub dans lequel elle travaille. Sur place, les deux femmes s’emploient à barricader les lieux avec des sacs de sable pour échapper aux inondations annoncées, dans l’attente des secours. Un groupe de motards rôde aux alentours…
Le Pindarry, pub hors du temps, logé en plein désert australien, est l’endroit idéal pour se poser lors d’un road-trip. Tenu par un jeune couple, il attire autant les touristes que les personnes mal-intentionnées. C’est en tout cas l’expérience vécue par Andrea, la jeune propriétaire et mère de famille dont le mari s’est absenté pour porter secours à un voisin (les voisins dans cet endroit plus hostile qu’il n’y parait, vivent à plus de mille bornes de là…). Aidée de Quinn, son employée, elle va devoir montrer toute sa force de caractère pour se débarrasser de clients encombrants. Je ne sais comment j’aurais pu me sortir des situations vécues par cette jeune femme, à la sensibilité exacerbée mais au caractère bien trempée. Quant à l’équipe de choc formée par les quatre routards, elle n’évite pas certains clichés mais les personnages sont attachants ou inquiétants. Un récit tout en tension, que l’on ne parvient pas à lâcher avant de connaître le dénouement, qui était pour moi inattendu. J’ai passé la première partie du roman à me demander qui était le psychopathe en question… L’ambiance outback australien est très convaincante, assez immersive: imaginer les deux femmes seules avec un bébé dans ce grand hôtel perdu au milieu de nulle part, confrontées à des situations assez ingérables, m’a fait frémir à plusieurs reprises. Un roman distrayant, bien mené et angoissant. Que demander de plus ?
Je remercie les Editions Harper Collins ainsi que Babélio pour l’envoi de ce livre reçu lors d’une masse critique privilégiée.
Le déluge de Michelle Prak
Un jeune couple d'étudiant australien Hayley et Scott ont préparé leur vacances dans l'arrière pays australien. Un road-trip qu'il vont partager avec deux autres passagers afin d'optimiser les coûts et se relayer pour conduire. Montent à bord du 4x4 prêté par le grand-père de Scott, un jeune célibataire nommé Joost, des Pays-Bas et la très charismatique Livia, du Brésil. L'aventure peut commencer mais c'est sans compter les pluies torrentielles qui transforment bientôt l'ambiance. La tension monte d'un cran alors que la prochaine étape du Pindarry pub semble plus lointaine que jamais.
Le Pindarry, pub mythique de l'outback australien est un lieu incontournable pour les touristes. Matt le gérant, sa femme Andrea et leur fils de trois ans Ethan ainsi que leur employée Quinn et sa chienne Bronte y vivent. On y rencontre aussi des bandes de bikers fidèles à leur mauvaise réputation.
Il s'agit du premier thriller de Michelle Prak et cela peut expliquer le manque d'originalité des personnages stéréotypés avec le choix manichéen de l'autrice de placer les hommes dans le camps des méchants et de glorifier les femmes pour leur courage et leur débrouillardise. Les personnages d'Andrea et Quinn sont cependant bien construits, elles offrent une dimension psychologique intéressante. J'aurai souhaité rencontrer des situations plus périlleuses et angoissantes. On nous promet un psychopathe qui à mon humble avis reste très en deçà de l'idée que je me fais d'un psychopathe. Les chapitres cours assurent un rythme prenant au fur et à mesure que progresse l'intrigue. La résolution finale fait apparaître une thématique intéressante mais traitée bien trop rapidement. Je reste cependant persuadée que Le déluge sera particulièrement bienvenu cet été pendant les heures de canicule. Comme toujours ce qui peut être critiqué par certains peut être apprécié par d'autres. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/06/15/39931453.html
De grosses gouttes s'écrasent sur le pare-brise, droit devant elle, Quinn aperçoit une masse sur la bande d'arrêt d'urgence, c'est peut-être un kangourou mort. Un corps, bras et jambes inertes, le visage enflé et tuméfié. Soudain une main glacée agrippe le poignet de Quinn, la main de l'inconnu est un étau impossible à desserrer.
Michelle Prak nous plonge dès les premières pages dans un récit palpitant de bout en bout. Elle utilise toutes les recettes d'un bon thriller ; un lieu isolé au fin fond de l'Australie méridionale, des pluies torrentielles qui entrainent une coupure d'électricité et des réseaux téléphoniques, une atmosphère d'apocalypse dans laquelle les personnages se retrouvent complètement coupés du monde, des situations angoissantes. L'écriture de Michelle Prak est si précise et réaliste que le lecteur a l'impression d'être immergé dans un film.
Un roman intense et captivant qui se déroule sur trois jours seulement avec une tension sans cesse croissante et un final inattendu, bref un vrai bon moment de lecture.
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