"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La vie de Kazuma bascule lorsqu'il apprend que son père, Kuraki, vient d'avouer un double homicide, le premier en 1984 - prescrit - et celui d'un avocat qui fait la une des journaux. Bien que l'enquête policière soit close et que le procès approche, la fille de la dernière victime, Mirei, et le fils de l'accusé ont l'intime conviction que Kuraki a menti. S'il est le véritable meurtrier, pourquoi n'arrivent-ils pas à corroborer ses aveux ? Chercherait-il à protéger quelqu'un ? Afin de rétablir la vérité, Kazuma et Mirei, le cygne et la chauve-souris, vont plonger ensemble dans le passé de leurs pères. Higashino au sommet de son art.
Quel plaisir de retrouver la plume de l’auteur pour une nouvelle enquête qui nous emmènera de Tokyo à la province d’Aichi (Nagoya).
J’ai aimé les deux enquêteurs : Godai le plus expérimenté et Nakamachi le jeune qui ne lâche pas l’affaire. Mais Godai m’a exaspérer à répéter que les femmes sont toutes des comédiennes.
J’ai découvert que lors des procès eu Japon, les victimes n’avaient pas le droit de citer. De puis peu, une instance spéciale a été créée : le système de participation des victimes.
J’ai appris qu’il existait un Jour du respect des anciens, avec une date précise chaque année, le 3e lundi de septembre.
Dans ce roman, les personnages se posent la question de la durée de prescription des crimes qui semble exister depuis peu dans le pays.
J’ai aimé que la fille de la victime et le fils de l’assassin ne croient pas au déroulé des faits ; que chacun cherche de son côté, et qu’ils finissent par se rencontrer.
Bien sûr, j’ai aimé retrouver des quartiers de Tokyo que j’avais visité au printemps : le quartier chic de Ginza, le quartier manga Akihabara, le shinkansen…
Et je n’en reviens toujours pas de la pollution lente des japonais qui, entre autre et dans le roman, boivent sans cesse du café dans des gobelets en carton.
Bref, j’ai aimé que dans ce polar, ce soient les enfants qui enquêtent sur la base de leur intuition concernant leur parent.
L’image que je retiendrai :
Celle du restaurant Asunaro dans lequel tous se retrouvent à des moments différents : fils et fille de victime ; policiers.
https://alexmotamots.fr/le-cygne-et-la-chauve-souris-keigo-higashino/
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