80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le Christianisme s'est doté d'un Dieu unique en trois personnes distinctes, ce qui est un mystère bien difficile à comprendre. Mais il n'y a ni Déesse, ni déesses, ni prêtresses, ce qui est bien dommage ! C'est vers l'an zéro qu'une jeune Galiléenne reçut la visite d'un envoyé du ciel qui lui demanda de concevoir par l'opération du Saint-Esprit. Le garçon qu'elle mit au monde devait devenir un grand maître et être reconnu par ses disciples comme le Verbe divin fait chair, et plus encore comme le Fils de Dieu devenu homme. Mais que dire de cette mère qui a enfanté sans perdre sa virginité, qui dès sa conception avait été préservée du lourd karma qui handicape tout être qui accède à l'état humain et qu'on désigne communément sous le nom de péché originel, et qui finalement est montée au ciel en corps et en âme ? Les théologiens ont beaucoup discuté à son sujet et le font encore. Mais le peuple chrétien n'a cessé de proclamer ses privilèges, d'édifier en son honneur chapelles, églises et cathédrales, de faire processions et pèlerinages, de chanter ses louanges et de vénérer ses icônes. Comment expliquer cette dévotion qui a fait de Marie la Mère de Dieu ? Et comment expliquer que la griffe du diable ne l'ait jamais atteinte ni souillée ? C'est la question que quelques élèves ont posée, le 8 décembre 1942 en la fête de l'Immaculée Conception, à l'abbé Stéphane. Non pris au dépourvu, celui-ci est allé chercher des explications dans la métaphysique de l'Inde. L'abbé n'a écrit qu'une page : ce petit livre développe et poursuit ses investigations.
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