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Ce livre n'est pas à proprement parler un livre de cuisine, même s'il est truffé de recettes que chacun pourra réaliser. Il est plutôt une façon de raconter un pays. Parler de la cuisine d'un pays, c'est mettre celui-ci sur la table, le tester des yeux, le humer, le déguster, le digérer. La cuisine est bien du domaine de la culture. La cuisine est dans toutes les sociétés l'une des composantes essentielles de l'identité. Toucher à notre camembert national, comme certains eurocrates semblent vouloir le faire, c'est porter atteinte à la spécificité française ; envisager d'interdire le gavage des oies et des canards, c'est attaquer de front la civilisation gasconne ; et bien entendu, réglementer de façon autoritaire et restrictive la chasse à la tourterelle, revient à déclarer une guerre "ethnique" à la "République" du Médoc, ainsi que le proclament nos fusils les plus intransigeants. Le Cuisinier médoquin part donc à la découverte culturelle de notre presqu'île. Celle-ci est célèbre pour ses vins, mais sa cuisine est moins connue ou alors banalisée dans des ensembles plus larges : le Bordelais et le Sud-Ouest. Ces pages convient donc le lecteur à la découverte de nos goûts et de nos usages de table, de nos spécialités comme de nos plats les plus modestes ; ce qui est aussi un biais pour appréhender nos vins dans leur contexte local, quand bien même ceux-ci prétendent à l'universalité. Paru il y a maintenant 23 ans, le livre a été revu et augmenté pour cette édition de poche.
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