Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
" j'ai toujours écrit pour éviter de vivre.
J'ai toujours fui mon angoisse dans les livres, lesquels contiennent ma vie la plus profonde. aujourd'hui je n'écris pas une biographie, je ne rassemble pas des souvenirs. s'agit-il d'un roman ? d'une enquête ?
Je tente plus simplement de reconstituer un récit qui se déroule à mon insu. ma démarche relève autant de l'imagination que du témoignage. j'ignore même ce que je cherche. je suis et poursuis les mots et, si je m'écarte de la partition, la musique sonne faux.
Ainsi ai-je accepté de retourner en espagne, à huesca oú j'ai vécu à la fin de mon adolescence une histoire tissée d'énigmes et jamais achevée.
J'aurais dû me méfier, pressentir que j'allais régler un dernier compte, mon propre compte évidemment. ".
Michel Des Castillo parle de la fin de son adolescence et du début de sa jeunesse en Espagne, d’ Anton, père spirituel chez lequel il vécut plusieurs années.
Des passages m’ont ennuyée, j’en ai trouvé d’autres intéressants.
En particulier ceux sur l’histoire d’Espagne, sur la période du franquisme et de son influence sur le tempérament des espagnols. L’analyse de la personnalité d’Anton aussi.
On sent l’auteur meurtri. On ressent sa solitude est ses questionnements, les angoisses de sa jeunesse jamais résolues, sa sincérité.
Ce livre m’a un peu fait penser à « Mon traître » de Sorj Chalandon, mais pas avec la même puissance ni la même poésie
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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