Résumé:
Jean Vautrin Le Cri du peuple Le 18 mars 1871, alors que l'ennemi est aux portes de Paris, le gouvernement de Thiers ordonne de désarmer la Garde nationale.
Cette mesure défaitiste révolte le capitaine Tarpagnan, du 88e régiment de ligne. Il va entendre le cri du peuple et passer du côté de... Voir plus
Jean Vautrin Le Cri du peuple Le 18 mars 1871, alors que l'ennemi est aux portes de Paris, le gouvernement de Thiers ordonne de désarmer la Garde nationale.
Cette mesure défaitiste révolte le capitaine Tarpagnan, du 88e régiment de ligne. Il va entendre le cri du peuple et passer du côté de celui-ci avec ses hommes. Commence l'insurrection, et l'épopée de la Commune de Paris.
Des aventures qui l'attendent, on ne saurait donner le résumé ; il y aura de la grandeur, du burlesque, de l'héroïsme, de l'amour. Nous découvrirons sur ses pas, au rythme entraînant des meilleurs romans de Dumas père, un Paris mystérieux comme celui de Hugo, grouillant comme le Londres de Dickens. Apaches et hommes de lettres, banquiers et restaurateurs, révolutionnaires et filles de petite vertu se croisent autour de silhouettes immortelles : Louise Michel, Jules Vallès, Gustave Courbet...
Vautrin fait oeuvre de romancier en inventant sa propre langue, charnue, complexe, populaire et littéraire, nourrie d'archaïsmes, de parlers régionaux, d'argot des faubourgs et de poésie. Une langue de chair, de sang, de vie. Une langue de Gargantua.
Michèle Gazier, Télérama.
Le romancier s'engage à fond dans la peinture de ces contrastes violents. Le ton est au lyrisme, à l'exaltation, à la conquête de l'absolu. Vautrin excelle dans le déraisonnable, celui des foules et celui des individus.
Pierre Lepape, Le Monde.
Vautrin que ses révoltes maintiennent tonitruement vivant a réussi là un coup épatant.
Pierre Marcelle, Libération.
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