Je n'ai pas été mordue par un serpent ou un scorpion mais j'ai déjà senti dans ma chair le poison maléfique de la méchanceté humaine.''Nous entendions la voix haute et effrayante de l'homme à la barbe tressée à travers la petite et l'unique fenêtre de la chambre que nous occupions toutes les neuf jeunes filles depuis hier soir. Chacune se regardait comme s'il avait parlé une langue incompréhensible pour nous. Alors qu'il parlait français, la langue étudiée et parlée dans nos rues. C'est vrai que son français n'était pas aussi correct comme aurait parlé Seydou Badian Kouyaté ou Hampate Bah, mais nous avions bien compris... Il répétait encore une deuxième fois, _ celles qui sont vierges vont rester dans la chambre et les autres, vous sortez, venez dans la cours. Aucune des neuf jeunes filles ne s'était retournée, chacune restait à sa place et on avait toute peur. Je me posais d'énormes questions fallait t il mentir ou dire la vérité ? Quel était d'abord l'objectif de cette séparation ? Je regardait Hada, le seul visage connu, elle semblait confuse aussi et ne savait quoi décidé. Malgré son jeune âge, Elle avait déjà un fils de trois ans.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
