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En République démocratique du Congo (RDC), une décennie de conflits armés a laissé un pays exsangue. Aujourd'hui encore, la population continue de souffrir au quotidien des conséquences du conflit, de maladies, malnutrition, sous-développement mais aussi du fait des violences meurtrières qui se poursuivent. En 2006, la RDC s'était finalement engagée dans un processus de restauration politique passant par l'organisation des premières élections démocratiques. Un processus de réconciliation politique, fondé sur une large impunité des principaux acteurs du conflit, a rapidement handicapé la reconstruction du pays. Ce handicap s'est trouvé aggravé par l'échec de la démobilisation des miliciens et celui de la constitution d'une armée nationale nouvelle, fondée sur le brassage des anciens groupes armés. C'est surtout dans l'est du Congo, en Ituri et au Kivu, régions regorgeant de richesses minières et frontalières de l'Ouganda et du Rwanda, que la situation était et reste la plus dramatique et la plus meurtrière même si le reste du pays (Bas-Congo et Nord- Katanga notamment) n'est pas à l'abri de ces fléaux mais dans de moindres proportions. En 2007, 437 000 personnes ont dû fuir leurs villages à cause des combats, des viols, de l'enrôlement forcé d'enfants et des exactions perpétrées par toutes les parties.
Introduction par Agnès de Gouvion Saint-Cyr et Jean-François Leroy.
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