Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le colonel Joseph Gastaldo ; une vie de soldat

Couverture du livre « Le colonel Joseph Gastaldo ; une vie de soldat » de Francois Yves-Guillin aux éditions Musnier-gilbert
Résumé:

« Vous allez aussi vous faire arrêter, il vous faut disparaître et ne plus avoir de contact avec le secrétariat » avait ordonné Jean Moulin, lorsque le 12 juin 1943, François-Yves Guillin vint lui annoncer l'arrestation du général Delestraint.

Alors l'étudiant en médecine Guillin, alias... Voir plus

« Vous allez aussi vous faire arrêter, il vous faut disparaître et ne plus avoir de contact avec le secrétariat » avait ordonné Jean Moulin, lorsque le 12 juin 1943, François-Yves Guillin vint lui annoncer l'arrestation du général Delestraint.

Alors l'étudiant en médecine Guillin, alias Mercure, qui venait de terminer ses examens, partit à Paris, où, trois jours plus tôt, Gastaldo s'était fait arrêter une demi-heure après le général Delestraint. Gastaldo était détenu à Fresnes. Pourquoi François-Yves Guillin échappa-t-il à la Gestapo ? Recherché à Lyon lorsqu'il était à Paris puis à Bourg-en-Bresse pour avoir des nouvelles de son chef, recherché à Bourg, lorsqu'il était parti quelques jours auparavant, il prit alors le maquis.

À la suite d'un long périple, il reprit ses études de médecine après la Libération, devint médecin rhumatologue pendant quarante ans. Mais il ne pouvait oublier ce qu'il devait à la mémoire du général Delestraint, dont il avait été le secrétaire. Il conservait aussi le souvenir du capitaine Gastaldo, lui-même très attaché au général.

Dans un coin de sa mémoire, deux grands hommes, que l'histoire risquait bien d'oublier, étaient toujours présents. Il avait été du même combat, mais l'arrestation et la déportation lui avait été épargnées. Il lui fallait témoigner. Un devoir de mémoire s'imposait.

Alors, de longues années plus tard, vint le projet de rendre justice à ces deux personnages. Pour mieux le faire, il redevint étudiant à l'Iniversité Lyon II. Six années qui se terminèrent par une thèse : « Le général Delestraint, premier chef de l'Armée secrète », éditée en 1995.

L'admiration, la fidélité, la gratitude envers une autre grande figure de l'Armée secrète ne lâchèrent pas François-Yves Guillin. Ainsi, on découvre le colonel Gastaldo.

Le récit de cette vie nous rend vivant un homme aussi discret qu'attachant. Un authentique héros !

Donner votre avis