"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Le soir, d'habitude, je regarde la télévision ou je vais au cinéma. Beaucoup de gens, je l'ai lu quelque part, passent leur vie à chérir les moments inoubliables de leur passé : la découverte du Parthénon à l'aube, la rencontre, une nuit d'été dans Central Park [...].
Moi aussi, un soir j'ai rencontré une fille dans Central Park, mais je n'en conserve pas un très grand souvenir. Ce dont je me souviens par contre, c'est du moment où, dans La Chevauchée fantastique, John Wayne tue trois hommes avec sa carabine, tout en se jetant sur le sol dans la rue poussiéreuse. » John Bickerson Bolling - dit Binx - mène une vie banale : il a un emploi stable, quelques maîtresses et une famille envahissante. Il cultive avec soin l'art de la distance. Mais cette prédisposition pour l'ironie cache un malaise plus profond : Binx s'ennuie. Alors, il rêve, pense, s'évade. Car Binx est un cinéphile, de ceux qui aiment les personnages comme des êtres chers et confondent presque l'écran noir et la réalité.
Ce premier livre de Walker Percy a connu le succès dès sa parution aux États-Unis. Salué par la critique, couronné en 1962 par le National Book Award, Le Cinéphile est le grand roman moderne de La Nouvelle-Orléans, qui a inspiré des écrivains américains majeurs comme Richard Ford.
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