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L'histoire commence à Bagdad, le 20 mars 2003, peu après l'expiration de l'ultimatum de George Bush à Saddam Hussein. Une journaliste, persuadée du bien-fondé de cette guerre, y découvre la peur. Une peur à laquelle elle ne s'attendait pas, qu'elle tente vainement de juguler à coups de calmants et de rhum et qui va l'amener à s'interroger sur une autre guerre : celle qu'ont connue ses grands-parents en 1944 dans un village des Vosges.
L'histoire continue alors à La Bresse, en novembre 1944 et relate sa destruction par les Allemands.
En créant un lien de chair et de sang entre ces deux guerres, Barbe Perrin nous rappelle que même si nous vivons aujourd'hui dans une Europe en paix, la guerre reste inscrite dans notre mémoire collective. C'est cette mémoire qui nous fait ressentir ce qu'endurent les populations bombardées ailleurs dans le monde. C'est cette mémoire qui nous rappelle qu'un ciel rouge, le soir, n'est pas toujours celui du soleil couchant. C'est à dessein que les faits de guerre relatés sont essentiellement ceux qui se sont passés en 1944. Car se souvenir de la souffrance de nos parents, c'est un pas vers la compréhension de celle de nos contemporains.
L'écriture est claire et nette, l'histoire originale et les personnages attachants. Cerise sur le gâteau : seul le lecteur comprendra les liens qui unissent les personnages des deux guerres.
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