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Olaf règne en maire tyrannique, en bourgmestre violent, sur sa petite ville quelque part dans un lieu inconnu, dans une époque inconnue. Mais lorsqu'il choisit de faire peindre son portrait, l'improbable se produit. Le portrait est affreux, ça saute au yeux, il manque quelque chose. Olaf n'a pas d'humanité. On a beau essayer de l'entourer de sa mère, de sa femme, de son conseiller, de courtisans, rien n'y fait, il n'y a pas d'humanité dans ce tableau. C'est Clara, la fille du peintre, qui trouve la solution : il faut placer, au premier plan, son chien, plus humain que toute cette cour grotesque. Ce qui est fait. Puis l'on se débarrasse de la bête qui pue. Elle a des gaz et elle pue.
Mais Olaf l'ambitieux rencontre trois sorcières qui lui prédisent son ascension : il deviendra roi. Oui, roi, mais a une seule condition, qu'il garde toujours auprès de lui ce chien ; le chien du roi, le chien du roi au cheveux rouges.
S'en suit alors une succession d'événements absurdes et grand-guignolesques qui surviennent dans la quête d'Olaf pour le pouvoir et l'annexion des pays voisins afin d'acquérir leurs réserves de tomates - seul élément capable de donner ce rouge si particulier aux cheveux du roi.
Pierre Notte nous offre une presque relecture de Macbeth avec son écriture si particulière, drôle, sauvage, parfois grossière mais jamais vulgaire qui fait rire l'enfant comme l'adulte en chacun de nous.
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