Dans une époque de plus en plus caractérisée par l'esprit d'individualisme - qui brise l'harmonie du vivre ensemble et remet en question le sens même de la communion et de l'appartenance d'un religieux à une communauté -, il est certainement une gageure que de vouloir écrire un livre consacré à la vie communautaire.Aujourd'hui, l'homme religieux veut vivre une vie indépendante - ce que nous appelons « la spiritualité du bien-être sans communauté ». Cela suscite des interrogations, puisque bon nombre des éléments de la vie fraternelle sont obscurcis. En certains lieux, la communauté a tellement perdu de son importance aux yeux des religieux qu'elle n'apparaît plus comme un idéal de vie à poursuivre. Ainsi, si ce qui est censé être sel du monde devient insipide, avec quoi lui donnerons-nous de la saveur ?Maxime Menga naît en 1987. Il est prêtre de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Jésus et Marie. Après avoir validé un Bachelier en philosophie et un Master en théologie dogmatique au sein de l'Université Saint Augustin de Kinshasa, il enseigne en tant que professeur assistant dans des séminaires sur le thème de la théologie fondamentale. Actuellement, il étudie en Master de Recherche à l'université KU Leuven de Belgique. Sa recherche le porte vers les principaux thèmes de la théologie dogmatique, tels que l'acte de foi et les défis qu'il sous-entend aujourd'hui, l'ecclésiologie du sensus fidei et son application dans l'Église du Congo.
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