Toujours avec son tracé paraissant hésitant mais en fait très précis, Joann Sfar renoue avec le couple Zlabya et son mari, le rabbin venu de Paris. Bien sûr, le Chat est toujours là et avoue : « Un chat, c’est pas une personne. Quand elle me fait des confidences, c’est comme si elle écrivait...
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Toujours avec son tracé paraissant hésitant mais en fait très précis, Joann Sfar renoue avec le couple Zlabya et son mari, le rabbin venu de Paris. Bien sûr, le Chat est toujours là et avoue : « Un chat, c’est pas une personne. Quand elle me fait des confidences, c’est comme si elle écrivait dans un journal intime. » Par contre, il ajoute : « Et mes souffrances ? Je les dis à qui, mes souffrances, à moi ? »
Zablya est enceinte et n’arrive pas à le dire à son mari, ni à son père. Dépité, le Chat laisse échapper : « J’ai une boule au ventre… Je n’arrive pas à me faire à cette idée atroce… Je ne serai jamais le père de ses enfants. » L’humour aigre-doux se poursuit avec les pensées du Chat qui réalise que ce bébé devient le centre du monde pour sa maîtresse.
Jusqu’au bout, le Chat déclare son amour à Zlabya pour conclure cette belle histoire cruelle parfois, humoristique la plupart du temps, instructive aussi mais qui régale le lecteur jusqu’au bout.
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/