"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Deux soeurs, deux destins et deux façons de survivre à la guerre et à l'envahisseur. Un grand roman sur l'amour, la liberté, les idéaux et sur le rôle des femmes pendant la guerre.
France, 1939.
Dans le village de Carriveau dans la Loire, Vianne Mauriac fait ses adieux à son mari qui part au front et se retrouve seule avec sa fille. Elle ne peut imaginer que les nazis vont envahir le pays. Pourtant, lorsqu'un capitaine allemand réquisitionne sa maison, elle est forcée d'accueillir un officier sous son toit. Et fait le choix de protéger sa fille avant la liberté de son pays...
Sa soeur Isabelle, 18 ans, a passé son enfance dans des pensionnats depuis la mort de leur mère, et son père décide de l'envoyer vivre avec Vianne. Mais son tempérament rebelle met en danger leurs vies à toutes. Isabelle décide donc de partir vivre à Paris, le jour de l'entrée des Allemands dans la ville. Impétueuse et pleine d'idéaux, elle s'engage très vite dans la Résistance sous le nom de code " Le Rossignol " et fait régulièrement passer des aviateurs anglais en Espagne.
Deux soeurs, deux destins et deux façons de survivre à la guerre et à l'envahisseur. Un grand roman sur l'amour, la liberté, les idéaux et sur le rôle des femmes pendant la guerre.
Le chant du rossignol de Kristin Hannah, lu par Carine Obin, Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Matthieu Farcot, Audible studios, 2017 (1ère édition en français : Michel Lafon, 2016)
Une fresque familiale de 1939 à nos jours autour des destins croisés de deux sœurs.
Viane Mauriac vivait à Carriveau, un village dans la Loire. Se retrouvant seule avec sa fille, après le départ de son mari pour le front, elle se voyait confrontée à l’occupation allemande, à l’obligation de partager sa maison avec des officiers nazis ; ses amis et voisins juifs, communistes, francs-maçons devenaient des parias avant, pour certains, d’être déportés pour ne jamais revenir… Viane luttait pour survivre, nourrir sa fille avec les aléas du rationnement ; elle devait aussi faire profil bas avec les Allemands qui cantonnaient chez elle.
Isabelle, la jeune sœur de Viane, avait un tempérament beaucoup plus rebelle ; impétueuse et pleine d'idéaux, partie pour Paris, elle s’était très vite engagée dans la Résistance sous le nom de code "Le Rossignol" et faisait régulièrement passer des aviateurs anglais en Espagne.
L’écriture est fluide captivante ; les personnages sont très attachants.
Le récit est enchâssé dans les souvenirs d’une des deux sœurs, âgée et malade, vivant aujourd’hui aux Etats-Unis et invitée à une commémoration à Paris. Ce procédé sert d’écrin au récit et rattache le passé au présent, évoque la mémoire collective, relie l’intime à la sphère publique.
Au premier abord, j’étais très emballée par ce livre ; la version audio, lue par Carine Obin, est très agréable à écouter et sincèrement, j’avais hâte de replonger dans ce roman. J’étais à mon affaire, appréciant particulièrement les romans historiques reliant les faits avérés aux gens ordinaires. De plus, l’autrice a choisi de valoriser les portraits féminins.
Rédigeant cette chronique une dizaine de jours après avoir terminé ma lecture, mon enthousiasme est un peu retombé…
L’intérêt ou les faiblesses de ce roman, selon le moment où je me situe, résident peut-être dans le point de vue et la manière de faire d’une autrice américaine sur un pan de notre Histoire nationale. Même si l’ensemble est sans doute documenté, certains détails m’ont un peu gênée… Ainsi, la facilité avec laquelle Isabelle entre dans la résistance et traverse les Pyrénées, par exemple, ou encore certaines retrouvailles ou coïncidences, vraiment capillotractées... De même, certains enchaînements dans les péripéties sont tellement sans surprises ou, au contraire, trop peu crédibles que, passés l’émotion ou autre effet ressenti sur l’instant, leur déroulé interroge et la réflexion casse le charme. Et je ne parle pas de quelques anachronismes relevés çà et là…
Ce roman illustre pratiquement tous les cas de figure de la vie en France sous l’occupation allemande depuis la collaboration abjecte jusqu’à l’héroïsme exemplaire en passant par les difficultés du quotidien… C’est trop exhaustif.
Un roman un trop romanesque, hollywoodien…
Dans ce roman, nous " vivons " la guerre par l'intermédiaire de deux soeurs qui ont des attitudes totalement différentes face à ce terrible conflit mais qui font pourtant, chacune à leur manière, preuve de courage et de bravoure.
Je ne dévoilerai rien de plus sur ce magnifique livre, je dirai simplement que c'est un véritable coup de coeur, un de ces livres qui vous marquent vraiment.
C'est un cadeau pour mon anniversaire.
Et j'ai été ravie du cadeau. J'ai été transportée dans ces années noires, grises, douloureuses, froides, privées de lumières et de bonheur, emplies de cruauté, de malheur et de douleur.
J'ai dévoré ce roman et j'ai même été surprise de la fin.
Résister et être libre par choix, résister parce qu'on perd sa liberté chez soi, dans sa propre maison, résister sans le vouloir.
Belle histoire, quelques fois si triste qu'elle a fait jaillir les larmes, mais si proche de la réalité...
Le chant du Rossignol est un vrai roman historique de 520 pages. Il se passe pendant la seconde guerre mondiale et on suit passionnément le destin de deux sœurs au caractère opposé, orphelines de mère et avec un père revenant de la première guerre mondiale. Comme beaucoup de récits de guerre s'enchaine des destins brisés et les émotions sont au rendez-vous de la lecture. Les deux héroïnes Vianne et Isabelle, par leur choix distincts, nous montre chacunes à leur manière les choix de vie féminins possible dans cette période.
J'ai déjà évoqué ici mon plaisir à lire des romans qui évoquent des fratries. Avec LE CHANT DU ROSSIGNOL, j'ai allié ce plaisir à celui de me plonger dans l'histoire et plus précisément la Seconde Guerre Mondiale. J'ai donc dévoré ce très beau livre qui m'a tenu en haleine de bout en bout avec ses héroïnes, Vianne et Isabelle, soeurs impétueuses et attachantes .
En 1939, en TOURRAINE, Vianne doit dire au revoir à son mari Antoine qui est appelé sous les drapeaux. Restée seule avec sa fille Sophie, elle tente de survivre pendant cette période trouble et essaie de préserver ses proches des horreurs de l'Occupation. Contrainte d'héberger un commandant nazi, elle s'évertuera à rester fidéle à ses valeurs tout en étant confrontée aux difficultés quotidiennes en temps de guerre. Isabelle, la jeune soeur survoltée de Vianne, refuse cette domination germanique et refuse l'idée de devoir se plier à l'hégémonie de l'occupant. Malgré sa jeunesse et son inexpérience, elle entreprendra tout pour intégrer le mouvement des résistants et fera preuve d'un courage sans faille pour organiser des opérations risquées, au péril de sa vie. Les deux soeurs traverseront la guerre chacune selon ses convictions et surmonteront les épreuves avec courage et abnégation.
Pour ma part, j'ai tourné les pages de ce roman sans les voir défiler tellement j'ai été happée par les destins parallèles de ces deux soeurs si différentes mais si attachantes. La période de la Seconde Guerre Mondiale qui sert de théatre à ce récit permet à l'auteur de mettre en valeur les actions de ces femmes de l'ombre qui ont su, aussi bien que les hommes, faire preuve d'héroisme et ont contribué à la victoire de la Résistance face au despotisme nazi.
La Grande histoire est ici relatée à travers la petite histoire de ses héros anonymes. La psychologie de chacune des soeurs est ici décortiquée pour expliquer leur action personnelle face à l'ennemi. Vianne est plus introvertie et décide au fil du temps de mener sa petite guerre en cachant des enfants juifs et en dupant les commandants nazis qui cantonnent chez elle. Isabelle, plus exaltée, va quant à elle choisir des missions périlleuses afin de prouver son patriotisme et gagner ses galons de résistante. Sur fond de conflit familial, ces deux femmes mèneront chacune leur combat face à l'ennemi et comprendront au fil du temps que les liens qui les ont toujours unis mais leur paraissaient si ténus sont plus forts que tout. Cette adversité qui va les mener sur des chemins bien différents fera en sorte de les rapprocher malgré tout.
Ce qui m'a surtout plu dans ce roman ce sont évidemment ses deux femmes aussi héroïques qu'imparfaites. Leur action nous oblige à nous questionner nous mêmes quant à une action quelconque en tant de guerre... aurions-nous eu le sang froid et la détermination d'Isabelle ou aurions-nous choisi comme Vianne de rester dans l'ombre et de mener des combats moins éloquents? J'avoue que ces deux histoires croisées m'ont passionnée et que j'ai refermé ce roman avec un petit pincement au coeur de devoir quitter Vianne et Isabelle. J'aurais voulu après avoir connu le pire avec elles, les voir évoluer dans les bonheurs simples d'une vie en temps de paix...
Alors évidemment, le sujet évoqué dans le roman de Kristin HANNAH a été maintes fois abordé, mais je vous invite à partager les doutes et les épreuves de ces deux soeurs pour un bon moment de lecture émouvant et passionnant.
MYMY
J'ai acheté ce livre suite aux nombreux coups de cœur qu'il a rencontré sur les réseaux sociaux que je suis.
Étant une passionnée de la Seconde Guerre Mondiale, sujet qu'il traite, je me suis empressée de l'acheter.
Je trouve la couverture superbe ! Elle illustre bien l'époque et le changement vestimentaire que certaines femmes adoptaient. Le livre est très lourd et on s'attend à trouver bien plus que 520 pages !
L'histoire débute en 1939. On y découvre deux sœurs avec des caractères totalement différents. Leur mère est décédée lorsqu'elles étaient enfants et leur père les a délaissées. Vianne, l'aînée, s'est mariée très rapidement délaissant à son tour, et sans regret, sa très jeune sœur Isabelle qui fut ballotée d'école en école de savoir-vivre.
En 1941, Vianne est seule avec sa fille tandis que son mari est prisonnier de guerre. Sa sœur Isabelle fuit Paris durant l'exode rural en direction de Carriveau, chez Vianne.
Les retrouvailles sont froides, les sœurs ne s'entendant pas. Après l'appel du Général de Gaulle, les sœurs s'opposent. Vianne veut rester fidèle à Pétain, ne connaissant pas le Général. Isabelle, impétueuse et sauvage, veut prendre part au combat en le suivant. Elle s'enfuit de chez sa sœur et entre dans la Résistance.
Assez rapidement, des détails, des incohérences, des contradictions me chagrinent et cela sera tout au long du livre.
Historiquement parlant, on apprend qu'en 1939, Antoine, le mari de Vianne prend une douche pendant que Vianne surveille très attentivement que leur fille Sophie se brosse les dents. Dans tous les témoignages que j'ai lu, je n'ai jamais lu ce genre de détail ! (en faisant des recherches on apprend qu'en 1962 seulement 28.9% de la population française possède une baignoire ou une douche).
Lorsque Kristin Hannah évoque la rafle du Vél' d'Hiv', on peut lire que le peuple juif n'est pas au courant de ce qui va arriver. Or, dans les faits, la rumeur circule dans Paris depuis plusieurs jours et c'est pour cela que les hommes ne sont pas présents lors des rafles. En effet, on pensait que seuls les hommes seraient arrêtés. Dans le livre, s'ils ne sont pas là, c'est parce qu'ils sont prisonniers de guerre...
On peut noter également que les soldats allemands évoquent la Solution Finale. Seulement, seuls les soldats gardant les camps et le gouvernement nazis étaient au courant. De plus, concernant ces soldats, on les découvre peu impliqué : légère vérification de carte d'identité, recherche très tardive de résistant très actifs et opérant toujours au même endroit...
Chez les résistants, on constate qu'ils s'appellent non pas par leur pseudo, comme cela était le cas, mais par leur prénom, qu'ils discutent plan et réunion dans un café rempli de nazis....
Pour certains, ce ne sont que des détails, mais quand on fait un livre historique, on se doit de rester fidèle à l'Histoire.
On découvre aussi beaucoup d'incohérence. L'autrice nous dit qu'ils ont l'eau courante, puis qu'ils doivent aller puiser l'eau pour se laver car pas d'eau courante avant de la récupérer. Isabelle se prend une seconde gifle sans en avoir reçu une première etc Chaque personne n'a jamais le même avis, se contredit perpétuellement et se répète sans cesse. Ce sont, pour le coup, des détails. Mais des détails qui s'ajoutent à des détails.
Kristin Hannah ne lésine pas sur les répétitions et les trop nombreux détails. Nous connaissons ainsi la batterie de cuisine complète de Vianne ainsi que quelques recettes, puis la garde-robe de Vianne mais aussi celle d'Isabelle...
En conclusion, je n'ai pas du tout apprécié cette lecture. Les nombreuses coquilles historiques m'ont gâchée la lecture. Les multiples incohérences et répétitions alourdissent la lecture. Le caractère des personnages fait que l'on ne s'y attache pas du tout, bien au contraire, j'ai eu envie de les secouer.
Je cherche encore à comprendre le petit engouement que ce livre a reçu...
Après avoir fermé ce livre, il m'a fallu un peu de temps pour rassembler mes émotions, pour réussi à les mettre par écrit.
Ce qui est le plus compliqué maintenant, c'est de trouver une lecture qui va réussir à me captiver autant.
Vous allez me dire que des romans historiques parlant de la seconde guerre mondiale, il y en a énormément alors pourquoi celui fait la différence ?
Et bien, ce livre va nous parler bien évidemment de la seconde guerre mondiale mais du point de vue des femmes mais également de leur rôle dans la résistance. Ce qui est, de mon avis, très intéressant.
Deux soeurs qui vont devenir deux héroïnes bien différentes durant cette seconde guerre mondiale.
Vianne, l'aînée, habite dans un petit village assez éloigné de Paris.
Un jour son mari va être appelé et elle va se retrouver seule avec sa fille.
Cette dernière pense que la guerre ne sera pas longue.
La seconde, Isabelle la plus jeune, n'en fait qu'à sa tête et ne supporte pas que les nazis prennent le contrôle de la France mais surtout de la vie de ses habitants.
On va les suivre dans leurs combats de tous les jours.
En ce qui concerne les personnages, ils sont tous tellement attachants.
Je ne pourrai pas vous dire laquelle des soeurs, j'ai préféré.
Chacune a ses qualités mais également ses défauts. Malheureusement, ces dernières apprendront de leurs erreurs après certains faits ou révélations qui n'auraient pas dû prendre autant d'importances à leurs yeux.
Toutes deux ont vécu des horreurs. Je ne pense pas que j'aurais pu supporter le quart de ce qu'elles ont supporté sans flancher.
J'ai quand même eu une petite pensée pour Isabelle qui est particulièrement agaçante à certains moments mais qui m'a totalement étonnée de par son courage et sa motivation.
L'écriture de Kristin Hannah est juste captivante mais également tellement fluide sans "froufrous" qui pourraient gâcher notre lecture.
Je ne saurais vous dire comment l'auteure a dû se sentir en écrivant son roman mais je pense qu'elle a dû être dérangée par certains passages.
Pour tout vous dire, cette histoire est tellement touchante et émouvante que j'ai pleuré en la terminant (ce qui m'arrive rarement).
C'est un énorme coup de coeur que je vous invite à découvrir rapidement.
Ce n'est pas seulement un livre historique mais un livre qui nous parle de la haine, de l'horreur, de l'amour, de l'amitié et de la compassion ........
Ce roman restera graver dans ma mémoire.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !