"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Louise Cantor, archéologue, quitte son chantier en Grèce pour rejoindre son fils en Suède.
Or en arrivant à l'appartement de celui-ci, elle le trouve mort dans son lit.
Suicide dira la police.
Mais Louise est convaincue que son fils a été tué.
Elle se lance alors sur les traces de ses dernières années pour tenter de comprendre.
Cela la mènera en Australie, à Barcelone, au Mozambique.
Morceau par morceau, comme dans ses recherches archéologiques, elle veut tout reconstituer de la vie de son fils et du pourquoi de sa disparition.
Ce n'est pas un policier, c'est l'investigation d'une mère désespérée.
C'est surtout pour l'auteur l'occasion d'exprimer sa révolte et sa colère sur ce qui se passe, ou s'est passé en Afrique.
Car Louise finira par découvrir ce qu'avait découvert son fils, un trafic de la population africaine où le sida sévit.
Pour les blancs haut-placés qui travaillent en Afrique, l'exploitation des habitants est un business des plus lucratifs.
Les bénéfices exorbitants des laboratoires pharmaceutiques en est un entre autres.
C'est étrange d'avoir lu ce livre en cette période de « pandémie »
Ça interpelle.
Fait amusant, un des médecins s'appelle le docteur Raut.
Je pense que ce livre a été très important pour Henning Mankell.
Je l'ai lu avec intérêt et plaisir, le talent d''écriture est bien présent.
On sent la patte de l'écrivain de polars, le suspens est là.
Quelques questions sont pourtant restées sans réponses et on ne sait pas vraiment comment est mort Henrich.
Mon premier Mankell. Je dois dire que j'ai aimé l'écriture de Mankell. Ce roman, est certes moralement dérangeant. Par contre d'un point de vue polar, l'enquête manque de punch, de rebondissements et de personnage attachant. Une lecture correct pour moi, sans plus.
Je pensais lire un roman policier de Mankell mais en fait, on suit dans ce livre, une mère qui enquête car elle ne croit pas au suicide de son fils; Un genre que je n'avais pas encore lu de la part de Mankell. Les sujets abordés, le sida en Afrique, la pauvreté de ce continent, les malversations de certains pour chercher et tester un vaccin, sont intérressants mais par contre l'histoire en elle même n'est pas trés crédible et l'écriture ne rend pas la détresse de cette mère. (B)
Une fois de plus, loin de ses polars habituels, et de son personnage fétiche, l'inspecteur Wallander, Henning Mankell nous entraine dans un tour du monde qui au final va relier la Suède à cette Afrique qui lui est si chère. Dans une intrigue de départ un peu tirée par les cheveux, celle d’une mère qui découvre son fils mort et cherche à comprendre.
L’auteur connaît l’Afrique, ses souffrances et ses imperfections. Il nous dépeint les mouroirs des malades du sida, cette épidémie qui ne semble pas pouvoir être enrayée, mais est-ce seulement un souhait que d’y arriver ?
Louise Cantor rentre en Suède, impatiente de revoir son fils Henrik. Elle le trouve mort dans son appartement de Stockholm. Qui l’a tué ? Est-ce un suicide, comme le lui affirme la police ? non, une mère connait bien son enfant, et celle-ci est certaine qu’il a été assassiné. S’en suit un périple qui nous entraine dans de nombreux pays, sur des vols long courrier plus chers les uns que les autres, des hôtels de luxe un peu décalés pour une femme qui vient de quitter son emploi. L’intrigue s’emmêle un peu, le lecteur a parfois du mal à suivre.
C‘est irréaliste ? qu’importe. Le sujet principal est à n’en pas douter celui des malades et de épidémies qui s’étendent dans les pays africains sans que le monde ne se révolte, des guerres de laboratoires, des firmes pharmaceutiques et des médecins qui se mènent une concurrence acharnée dans la recherche contre la maladie, au risque d’en oublier les malades, otages des bien-pensants qui n’agissent pas assez vite.
Voilà le point intéressant de ce roman. Les questions sont posées, le sujet existe, l’auteur se révolte et tente de nous réveiller.
Pas du tout convaincue par ce roman. J'aurais aimé suivre avidement l'enquête mouvementée de Louise Cantor qui veut découvrir pourquoi son fils est mort (elle ne croit pas à son suicide) mais impossible d'accrocher tant les invraisemblances s'accumulent. Tout au long de son parcours insensé d'un bout à l'autre de la planète, cette mère courage sèment les cadavres de ceux qui veulent l'aider. Tout le monde meurt sauf elle qui devrait logiquement être la première à être éliminée pour être réduite au silence à moins qu'elle n'ait affaire à des méchants totalement crétins ! L'incohérence de l'intrigue, le style assez lourd, les personnages peu fouillés et non convaincants, certains faits totalement illogiques, la fin en queue de poisson, nous laissent une impression d'inachevé comme si cette version n'était qu'un premier jet. Dommage car la toile de fond est intéressante : la dénonciation d' odieuses manoeuvres de certains laboratoires pharmaceutiques internationaux dans une Afrique ravagée par le Sida. Mais Mankell ne parvient qu'à générer une molle indignation. Bien sûr, cet avis n'engage que moi...
J'ai plongé la tête la première dedans, belle écriture pour un sujet sensible. Jusqu'ou peut-on aller pour sauver le monde occidental ? Je n'ose pas croire qu'il y a un fond de vérité la-dedans
Je suis un admirateur de cet auteur, dont j'ai suivi l'évolution de son personnage de roman policier. Ce roman était une autre facette de lui que je n'avais pas encore explorée. Je dois dire que je ne suis pas déçu. En effet, Henning Mankell nous offre un roman très abouti, qui dénonce le scandale du sida en Afrique tout en nous offrant un récit d'une mère détruite par la mort de son fils. Mélangeant avec beaucoup de talent l'intrigue, l'émotion et les drames humains, il nous prouve une fois de plus son talent. Ce roman, bien que basé sur une fiction, a un parfum de réalisme et de vérité, mais là encore le charme de Mankell fait son oeuvre et nous permet de faire face.
Bien que ce roman ne soit pas à vocation policier, on y retrouve une enquête que cette mère en deuil mène pour comprendre la mort de son fils. Et comme dans les polars on retrouve les ingrédients de la réussite, des rebondissements et du suspense. A côté de ça l'auteur prend position en dénonçant les conditions abominables des Africains, ce qui nous donne une belle leçon d'humanité et devrait nous ouvrir les yeux.
Un livre à lire pour avoir un regard différent sur cet auteur, et aussi pour avoir une autre vision du drame qui se joue sur un autre continent.
J'ai adoré du début jusqu'à la fin, même si cette dernière m'a un peu déçue... Mais l'intrigue est vraiment bien menée et le sujet surprenant.
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