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Cet ouvrage met en lumière un certain nombre de traits propres à l'étonnant métissage culturel qui a fait du cerf le grand nourricier de l'imaginaire de peuples aussi différents que les Européens christianisés ou les turcophones d'Asie centrale en cours d'islamisation.
S'il partage avec le lion ou l'aigle la position de figure emblématique quasi universelle, il possède une particularité presque unique qui est de servir de passeur.
Grand communiquant, le cerf est un familier des sphères célestes dont il assure la liaison, dans les deux sens, avec ici-bas, la terre des hommes. Il a aussi accès au monde souterrain, présent dans les légendes celtiques comme dans le chamanisme sibérien : ses bois y dessinent la carte d'accès au monde invisible.
Ainsi, par ses bois qui poussent (naissent) et tombent (meurent) chaque année, il incarne la mort spirituelle suivie d'une renaissance.
Après avoir interrogé la sacralité du cerf dans le monde de la culture abrahamique (judaïsme, christianisme, islam), et dans ses liens avec des cultures étrangères, l'ouvrage montre que cet animal occupe une place notable dans les hagiographies chrétiennes et soufies.
Il conclut par une étude sur la chasse qui n'est rien d'autre qu'une confrontation avec un invisible peuplé de saints et d'esprits, par laquelle le chasseur se trouve éprouvé.
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