80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Jean joue aux échecs pour la beauté du jeu, pour l'histoire qui s'invente sur la plaine de cases, le monde qui se déploie sur l'échiquier selon des règles qu'il découvre en lui. Gagner lui importe peu.
Jean mène une vie dont il a hérité jusqu'au jour où il se fait confectionner une paire de bottes en cuir, quitte sa ferme et entame un voyage avec sa jument.
Le cavalier est le récit fragmenté d'une vie qui se concentre et s'accomplit dans l'événement de ce voyage. Soixante-quatre tableaux qui sont autant de célébrations du paysage et des émotions où les souvenirs et les rêves infusent sans cesse la réalité du moment présent.
Au fil du texte une temporalité intime s'impose et dévoile une connivence mystérieuse entre l'auteur et son personnage.
Différents états d'usure des bottes se .superposent, du cirage à la boue, jusqu'à la poussière qui couvre tout à la lin, moite, agglutinée en bas de celle de gauche dans les bajoues de cuir tombant autour du talon quand, arrivé, l'homme se laisse glisser de la selle pour la derniére fois, se tassant comme un sac de pommes de terre en prenant appui sur l'immobilité de l'animal qui maintenant détourne la tète.
Je comprends alors qu'une fois ses bottes enlevées cet homme ne marchera plus jamais
Pas mal ,en plus l histoire sur les chevaux passionnant mais il ne ma pas entraîner comme j espérais ,mais à lire le sujet est bien
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