80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Nous sommes à la fin de l'année 1870 à Philadelphie. L'étrange docteur Black, un chirurgien controversé, fils d'un pilleur de tombes, travaille dans son bureau à la lueur d'une lampe à huile. Il est l'auteur d'une étrange théorie qui fait frémir ses contemporains. Le Minotaure, les satyres, les chimères, les harpies, les dragons, Pégase, les sirènes... seraient en fait des créatures de chair et de sang qui auraient vécu sur terre avant la race humaine. Ils ne seraient ni plus ni moins que nos ancêtres. Ce savant fou, étaye son travail à l'aide de planches anatomiques absolument incroyables qui démontrent au fil des pages l'improbable parenté entre les squelettes humains et ceux d'un fabuleux bestiaire fantastique. La première partie de ce bel ouvrage est consacré à ses notes, son journal. Le docteur commente son travail , comment en étudiant sur les cadavres dérobés par son père, il a commencé à étudier l'anatomie puis à élaborer sa théorie. La seconde partie présente les planches dessinées de sa main. Un véritable codex des espèces animales disparues. D'une précison confondante, les croquis de Spencer Black soulèvent un doute raisonnable. Et si c'était vrai ? Le Cabinet du docteur Black aurait pu naître sous la plume d'Edgar Alan Poe. Cette histoire, un peu effrayante - a-t-on vraiment rêvé un jour de descendre des Chimères ? - se lit comme un roman d'aventures. On part à la recherche des espèces disparues comme Indiana Jones se lance à la poursuite de l'Arche perdue. On en ressort un peu étourdi mais heureux d'avoir vécu une expérience interdite.
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