Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Printemps 1832. Une épidémie de choléra terrorise la population parisienne. La « peur bleue », comme on l'appelle, provoque des centaines de morts et suscite les plus folles rumeurs. Sinistre hasard : une série de meurtres atroces décime au même moment le quartier pauvre de Saint-Merri. Les victimes sont poignardées avant d'être amputées d'un organe. Qui peut tuer ainsi, prélevant poumon, foie ou rein ? Un maniaque ?Face au risque de panique, l'inspecteur Valentin Verne explore toutes les pistes. Secondé par Aglaé et deux récentes recrues, l'Entourloupe, escroc repenti, et Tafik, ancien mamelouk des armées napoléoniennes, il traque la vérité dans les rues de Paris et ses recoins les plus obscurs.Une nouvelle enquête de l'inspecteur Valentin Verne, le génial créateur du Bureau des affaires occultes, où la science flirte avec le vice et le crime.
Un thriller historique qui est une nouvelle fois fascinant mais légèrement en dessous des précédents tomes. Cette nouvelle enquête fait une plus belle à l’équipe Valentin Verne et qui permettra de découvrir mieux sa seconde Aglaé. Une intrigue bien documenté, on y retrouve la complexité de mener les enquêtes par les services de police a cette époque, la place des femmes, la médecine légal et la science. Une saga qui n’est pas caricatural, les personnages sont toujours très attachants, de nouvelles recrues. Meurtre par mutilation, théorie du complot, du mystère, une ambiance, des twist plot, des révélations.
"Les victimes étaient toutes de petites gens, mais aussi des morts en sursis puisque atteintes d’une forme aigüe de choléra. Le meurtrier les a charcutées post mortem et a prélevé un organe différent sur chacune d’entre elles. De l’autre côté, nous avons un médecin réputé, directeur du Comité de salubrité, qui disparaît, victime vraisemblablement d’un rapt. Son corps est retrouvé moins d’une semaine plus tard à l’ancien domicile de l’une des premières victimes, à laquelle pourtant aucun lien ne semblait unir."
"Valentin était loin d’être un policier comme les autres. Sa formation de scientifique, ses allures de dandy, la fortune personnelle héritée de son père adoptif suscitaient bien des jalousies auprès de ses collègues. On lui reprochait aussi son caractère solitaire et ombrageux. Et pour ne rien arranger, ses fonctions de chef du bureau des affaires occultes en irritaient plus d’un. Ceux-là s’interrogeaient plus ou moins ouvertement sur la création de ce service sans véritable existence officielle et qui se cantonnait à résoudre les crimes apparemment teintés de surnaturel."
J'ai beaucoup aimé ce troisième tome du Bureau Des Affaires Occultes où nous retrouvons l'inspecteur Valentin Verne, Vidocq et la jeune amie de Valentin, Aglaé. Il y a beaucoup de suspense et de mystère aussi dans un Paris où règne une épidémie de choléra et un tueur qui mutile ses victimes. Comme toujours, ce nouvel épisode se lit très bien, on est plongé dans l'Histoire et le lecteur partage les émotions de Valentin quand il découvre une grande partie de son enfance. C'est un plaisir de découvrir ce nouveau roman d'Eric Fouassier et je renouvellerai l'expérience si l'auteur donne une suite à ces aventures.
Dans le Paris de 1832, une sombre épidémie de choléra terrorise la population. La peur bleue rôde, fait de nombreux morts et donne naissance à de folles rumeurs qui fragilisent le pouvoir en place. Dans ce contexte trouble, trois cadavres mutilés sont retrouvés dans le quartier pauvre de Saint-Merri. Secondé par la belle Aglaé et par deux nouvelles recrues, Valentin Verne enquête.
Un très bon troisième tome. J’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Valentin, Aglaé et Vidocq (mon personnage préféré). Plus la saga avance, plus les protagonistes gagnent en profondeur et évoluent. Ce tome nous permet de découvrir des pans mystérieux du passé de Valentin et d’Aglaé. J’ai beaucoup aimé l’apparition de George Sand avec son côté coquin et avant-gardiste.
Le contexte d’épidémie est au centre de l’intrigue et fait écho à l’épidémie récente de Covid-19. Il est intéressant de voir qu’à deux siècles d’intervalle, les enjeux (l’économie avant l’humain), les mesures mises en place (confinement…) et les réactions (terreur, fake news et rumeurs) sont similaires. Comme pour les tomes précédents, l’auteur s’est bien documenté et parvient à reconstituer la vie des parisiens de l’époque.
L’intrigue est plaisante et solide, mêlant toujours enquête policière et sciences (ici la médecine avec l’étude de l’épidémie de choléra). Les chapitres courts s’enchaînent rapidement, portés par une écriture fluide, des rebondissements et des scènes d’action plaisantes. Petit bémol, j’avais deviné une partie de la conclusion.
Après avoir lu « Le bureau des affaires occultes » et sa suite « Le fantôme du vicaire », je me suis tout naturellement dirigée vers le tome 3 de la série d’Eric Fouassier, qui vient de sortir : « Les nuits de la peur bleue ».
Je dois quand même souligner que j’avais été un peu déçue par le tome 2… heureusement, ce tome 3 relève la barre !
Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette série, elle se déroule à Paris vers 1830 et met en scène Valentin Verne, inspecteur de police attiré par les sciences, qui est aussi marqué par un passé traumatisant lié à un mystérieux personnage, le Vicaire, cette dimension personnelle étant le fil conducteur de la série.
Nous sommes en pleine monarchie de Juillet et une épidémie de choléra fait rage. « La peur bleue » crée une véritable psychose à Paris. Plusieurs malades sont retrouvés assassinés, avec un de leurs organes prélevé … Valentin Verne enquête, épaulé par sa fiancée Aglaé et ses deux hommes de confiance, Tafik et l’Entourloupe. En parallèle, l’inspecteur cherche à faire toute la lumière sur l’identité du fameux Vicaire…
Retour gagnant, donc, avec ce 3e tome que j’ai lu avec grand plaisir : c’est une bonne intrigue distrayante sur fond historique (période de la monarchie de Juillet que je connais mal), politique et médical … Et puis l’histoire personnelle de Valentin Verne fait un bond en avant avec des révélations qui seront sans doute exploitées dans le tome suivant. Vivement la suite !
Le 3ème tome n'a rien à envier aux deux premiers. Le dénouement se dévoile à la dernière ligne. J'ai apprécié le parallèle entre une enquête policière et le choléra. L'épidémie avait frappé l'Europe dans les années 1830. Clin d'œil sur Georges Sand, Vidocq, Casimir Perrier... et la découverte du microscope.
Dans ce 3ème tome, Valentin Verne trouve enfin les secrets de ses origines.
Un bon melting pot entre des personnages ayant effectivement existé et des sagas qu’on peut en tirer.
Pour exemple ce vicaire, Casimir Perrier qui a bien existé ou notre très chère George Sand. Leur histoire se mêle à celles des personnages fictifs d’Eric Fouassier. Certains des personnages nous les avons déjà croisés dans les deux précédents tomes tels que Vidocq ou l’inspecteur Valentin Verne. D’autres apparaissent comme l’espiègle policière Aglaé à laquelle Eric Fouassier confère des atouts amoureux. Choléra et meurtres nous emporteront dans ce monde mi-réel, mi-fictif.
Je conseillerais de les lire dans l’ordre ; démarrer par celui-ci serait dommage, voire par moments, légèrement frustrant (je cela car je n’ai lu que le 1er tome et cela m’a gêné aux entournures).
Paris 1832, une ville et une époque où il ne fait pas bon être pauvre ; la peur bleue rode et achève son homme. Le quartier de Saint-Merri est devenu un cauchemar et la scène de meurtres monstrueux. Trois cadavres mutilés nécessitent le professionnalisme de Valentin afin d’en retrouver les meurtriers. Vidocq, chef de la sécurité est quant à lui occupé à retrouver trois éminents savants intervenantsdans la lutte contre le choléra. Le ministère est accroché aux basques de ce dernier et rajoute une pression supplémentaire pour accélérer le rythme.
Entourloupe, escroc repenti, trouve une juste place au milieu d’autres personnages tels que Tafik, le majordome de Valentin. Même si la vie personnelle de Valentin ne prend que peu de place tout le long du livre, la fin en éclaircira un flou préexistant dans les précédents tomes.
Comme toujours, l’auteur semble s’être bien documenté sur la vie des parisiens de cette époque. Le côté occulte de ce pan de l’histoire française se trouve en bonne place entre suspens, mystères et canailleries. Les chapitres étant courts, on se dit encore un chapitre, puis un autre ; de rebondissements en avancées de la fiction, on ne voit plus le temps passer. Les 375 pages (postface incluse) sont si denses qu’elles pourraient nourrir une de ces séries dont notre culture cinématographique raffole.
Les thèmes choisis fonctionnent à tous les coups : par moment, on serait tenté de dire qu’ils en sont même trop faciles, trop vendeurs. Disons que la ficelle de l’auteur pour arriver à ses fins, est d’un niveau inférieur à celui de la mise en place du scénario. Une des parties que j’ai particulièrement appréciées, c’est celle sur le thème de la médecine légale et de ses débuts scientifiques. Mais cette appréciation est probablement déformée par mes différentes formations scientifiques.
N’étant pas parisienne, le Paris de Fouassier m’est pourtant apparu familier. Je m’y suis baladée comme si j’étais au XIXé siècle. Il a dépeint de la meilleure manière qui soit une ville prise par les affres de la maladie et de l’escroquerie.
Ne dérogeons pas à nos habitudes et commençons une série par le 3ème tome ! Ne riez pas !
Je découvre la plume d’Éric Fouassier avec le 3ème opus de sa série « Le Bureau des affaires occultes » : Les Nuits de la peur bleue, Lizzie, 2023 (1ère édition : Albin Michel, 2023).
Une plongée dans le Paris du XIXème siècle, une période que j’adore retrouver en littérature.
Un jeune inspecteur de police, féru de chimie et de médecine, cultivant un goût pour le mystérieux et l'irrationnel, Valentin Verne, chef du « bureau des affaires occultes », un service spécial chargé de traquer les malfaiteurs modernes…
Son assistante et amoureuse, la belle Aglaé, ses fidèles seconds, l'Entourloupe, escroc repenti, et Tafik, un ancien mamelouk des armées napoléoniennes… Vidocq, le chef de la Sûreté, qui n’est jamais loin.
Un tueur en série qui décime le quartier de Saint-Merri, poignardant ses victimes avant de leur amputer un organe chaque fois différent, poumon, foie, rein...
Tout m’a plu dans ce roman captivant et bien mené !
J’ai été sensible aux différentes problématiques servant de contexte à l’intrigue qui ont un caractère d’universalité et nous parlent particulièrement…
Une épidémie de choléra terrifie la population ; c’est à cela que le titre fait référence car l’expression « avoir une peur bleue » est née des suites des épidémies successives de choléra qui ont frappé la France, au cours du XIXe siècle… La couleur bleue est celle des patients cyanosés par le manque d’oxygénation du sang. Le parallèle est facile avec la Covid, surtout si l’on s’arrête à la manière dont Éric Fouassier décrit les mesures prises par le régime monarchique constitutionnel, sous Louis-Philippe 1er…
Et puis il y a la place des femmes dans la société, à travers le personnage référentiel de Georges Sand, voisine et amie d’Aglaé, cette dernière ayant souvent du mal à être acceptée en tant que membre officielle de la police. Nous pardonnerons cet anachronisme à l’auteur, les premières policières n’apparaissant qu’au siècle suivant et seulement pour des tâches administratives.
La version audio, lue par Benjamin Jungers, est très agréable à écouter. La voix du narrateur crée une belle ambiance énigmatique et captivante.
Je viens d’acquérir les deux tomes précédent, naturellement. Même si cet opus peut être lu séparément, de nombreuses allusions à des évènements passés donnent très envie d’en savoir plus.
En rédigeant son roman, toujours aussi bien documenté, l’auteur a également dû trouver son inspiration dans notre actualité : revendications féministes, bissexualité assumée (influence du mouvement LGBT ?), gestion de crise lors d’une épidémie… Ainsi, il est intéressant de voir que les mesures prises pour éviter la propagation du choléra au début du 19e siècle n’étaient finalement pas très différentes que celles prises par nos autorités lors de la pandémie de Covid-19.
Dans ce troisième volume du Bureau des Affaires occultes, nous retrouvons les principaux protagonistes des précédents romans plongés au cœur d’une enquête pleine de rebondissements. Le contexte historique reste toujours aussi intéressant et on y croise du beau monde comme Vidocq ou George Sand.
Vraiment pas mal.
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