"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Charmante écervelée, Viola Wither se retrouve veuve à vingt et un ans. Frivole et sans le sou, elle n'a qu'une porte de sortie : quitter Londres et emménager chez sa belle-famille. Entre ennui mortel et hystérie, la vie à la campagne est tristement cocasse. Jusqu'au jour où elle s'éprend du plus beau parti de la région, promis à une autre. Et qu'elle flirte avec lui.
Un livre charmant sans tomber dans la mièvrerie, drôle et féroce.
Viola est une jeune veuve sans argent. Elle est jolie et charmante. Mais reste toutefois assez naïve. C'est une héroïne atypique, un brun écervelée. Le genre de protagoniste amusant à découvrir. Pourtant le résumé reste un peu trompeur : il ne s'agit pas simplement de Viola mais de l'histoire de l'ensemble des personnages. Viola sert de fil conducteur pour découvrir la vie des autres protagonistes. C'est un récit bien plus complexe. Stella Gibbons nous fait ici un descriptif de la société des les années 1930 : le système de classe qui la régie, la différence pécuniaire existante entre eux, le manque d'opportunités pour les femmes parmi d'autres sujets abordés. C'est un récit assez riche qui, pour ma part, manquait parfois de dynamisme. La rythme de l'intrigue me paraissait un peu lent. De plus, il m'a semblé être loin du style des romans de Jane Austen que j'espérais trouver en abordant ce récit. L'ensemble s'approche plus d'une réécriture ironique du conte de Cendrillon.
Avis complet : http://sariahlit.blogspot.fr/2014/12/le-bois-du-rossignol.html
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