Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
C'est le titre d'une des 15 nouvelles qui composent ce livre dont le thème central n'est pas Noël ! Elles explorent une variété de rencontres vécues par les personnages, amicales, amoureuses, policières ou d'un autre ordre. le tout se déroulant dans les années 1930, que l'autrice a vécues , étant née en 1902.
Comme le dit la quatrième de couverture, Stella Gibbons, reine du coup de griffe, prend un malin plaisir à confronter ses pairs à leur reflet mensonger, le tout avec un humour so British.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ces nouvelles , avec une préférence pour:
La marque du crime, où deux amis enquêtent.
Vanité dorée , quand l'héroïne rencontre son auteur préféré.
Ainsi que plusieurs autres, que je vous laisse découvrir.
Merci aux éditions Héloïse d'Ormesson de nous permettre de découvrir enfin et de savourer, grâce à la traduction de Philippe Giraudon, ces jolies nouvelles écrites dans les années 40 par Stella Gibbons.
Ces histoires de femmes d'une autre époque n'ont rien perdu de leur charme.
L'auteur nous fait partager quelques instants de vie avec un brin d'humour anglais et beaucoup de douceur dans l'écriture. Intemporel.
Quinze nouvelles absolument délectables , des personnages délicieusement détestables, un humour subtil et exquis, voici les ingrédients de ce recueil de nouvelles de Stella Gibbons.
L’autrice anglaise égratigne la société anglaise de la fin des années 1930, époque marquée par l’abdication d’Edouard VII, et la crise qui s’ensuivit. Un monde entre deux guerres, un monde extrêmement clos et par-dessus tout, un univers où l’apparence seule compte. Never complain, never explain.
Hommes ou femmes , les personnages de ces courtes histoires font tous partie de la « bonne » société anglaise. On découvre et on suit des femmes qui tentent de se libérer du joug conjugal et sociétal, dans un pays à la morale bien corsetée. On chemine avec ces gens-là, qui ont tôt fait de juger et de condamner.
La traduction de Philippe Giraudon est un régal, elle colle parfaitement à l’époque, j’en veux pour preuve certaines expressions, telles que « raccommoder », aujourd’hui surannée.
L’écriture de Stella Gibbons est aussi légère qu’impertinente, aussi pétillante que piquante. Le résultat est ce recueil, so british. A déguster, of course, with a cup of tea and some scones !
Coup de cœur pour la première histoire « Le petit sapin de Noël », et pour « Un homme parfait ».
Un roman culte de la Littérature anglaise publié en 1932 et qui a obtenu le prix Fémina en 1946. Cette lecture vintage attire pour une lecture d’été par son côté « Jane Austen » et la fraîcheur estivale du fin fond du Sussex.
Il ne faut d’ailleurs pas en attendre d’avantage de la lecture. L’héroïne Flora est bien campée, volontaire et frondeuse, et le décalage avec sa cousine est amusant. La trame elle est un peu facile et la lecture un peu poussive...mais un lecteur averti en vaut deux...
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