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Le Blanc de l'Algérie

Couverture du livre « Le Blanc de l'Algérie » de Assia Djebar aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

Convoquer les morts, ces « chers disparus », et restituer leurs derniers instants, l'horreur de leur mort, la douleur de leurs proches, comme un cérémonial dans un pays en proie à la guerre, où l'écrivain est offert en victime propitiatoire, tel est le propos de ce récit qui répond autant à une... Voir plus

Convoquer les morts, ces « chers disparus », et restituer leurs derniers instants, l'horreur de leur mort, la douleur de leurs proches, comme un cérémonial dans un pays en proie à la guerre, où l'écrivain est offert en victime propitiatoire, tel est le propos de ce récit qui répond autant à une exigence de mémoire immédiate qu'à un désir de lire autrement l'histoire de l'Algérie. Qu'il s'agisse d'écrivains célèbres - Albert Camus, Jean Amrouche, Frantz Fanon, Jean Sénac, Mouloud Mammeri, Kateb Yacine, Tahar Djaout - ou moins connus, Le Blanc de l'Algérie recrée, à travers leur mort, certains épisodes de la guerre d'Indépendance passés sous silence, éclairant ainsi l'amont de la crise actuelle comme guerre fratricide. Avec ce récit tour à tour élégiaque et dépouillé, Assia Djebar poursuit la quête exigeante, à la fois littéraire, autobiographique et historique qui, de L'Amour, la fantasia àVaste est la prison, traverse son oeuvre romanesque et en fait l'un des écrivains du Maghreb les plus connus dans le monde entier.

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Avis (1)

  • Le blanc de l'Algérie - Assia Djebar - 1996
    Pas le blanc tapissant les murs, ni les haiks
    pas le blanc des nuages qui couvrent le ciel azuré
    Pas le blanc de l'écume de la mer
    Le blanc du dueil
    Pas le blanc de l'oubli que Djebar refuse obstinément mais
    Le blanc inaltérable de leur...
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    Le blanc de l'Algérie - Assia Djebar - 1996
    Pas le blanc tapissant les murs, ni les haiks
    pas le blanc des nuages qui couvrent le ciel azuré
    Pas le blanc de l'écume de la mer
    Le blanc du dueil
    Pas le blanc de l'oubli que Djebar refuse obstinément mais
    Le blanc inaltérable de leur présence - ceux qui sont parti trop tôt- qu'elle réussit à nous faire sentir au travers de cette oeuvre. 
    Une oraison jaculatoire dans ce récit court de 245 pages ressuscitant de belles âmes, les belles plumes de l'Algérie.
    Un cri du coeur, de la conscience, un déroulé historique du pays de la période coloniale,  post indépendante et de la décennie noire.
    J'ai adoré ce récit, qui m'a chamboulée, attristée.
    Qui a fait revivre une douleur au creux de mon être profondément tapie. Une saignée qu'on a vécu y a pas si longtemps.
    Une plume engagée, rageuse en mémoire des disparus: Albert Camus, Abdelkader Alloula, Mahfoud Boucebci, Mhamed Boukhobza, jean Senac, Jean et Taous Amrouche, Tahar Djaout, Anna Greki, Said Mekbel ... et tant d'autres
    Pour que nulle n'oublie...

    Une lecture à faire et à refaire.

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