80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
De 1680 à 1715, date de la mort de Louis XIV, la peinture connaît une véritable révolution esthétique.
En moins d'une génération, le " Grand Goût " incarné par Nicolas Poussin, Pierre Mignard et Charles Le Brun, synonyme d'austérité et de morale, se métamorphose en peintures légères, raffinées et sensuelles, destinées au seul plaisir de l'oeil. Les collectionneurs rêvent alors de tableaux de petits formats, de style rococo et de peintures flamandes. Durant cette période clé, les causes du changement du goût sont multiples, peu abordées par les auteurs, qui se limitent habituellement au XVIIe siècle jusqu'à Charles Le Brun ou au XVIIIe à partir d'Antoine Watteau.
Le livre de Clémentine Gustin Gourez analyse pour la première fois cette époque de transition fondamentale mais méconnue, ses débats, ses influences italiennes ou flamandes, le goût des commanditaires épris d'une liberté nouvelle. De ce bouleversement esthétique naît l'art pictural du XVIIIe siècle. Accompagnée d'une iconographie abondante et variée, l'étude de Clémentine Gustin Gomez en dévoile les sources, entre Charles Le Brun et Antoine Watteau.
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