Je ne pouvais tout simplement pas continuer à me taire juste parce que vous ne voulez pas voir. Alors j'ai repris mon bâton de parole. Plusieurs sentiments m'ont tenu en haleine pendant cet exercice de style plutôt particulier. Mais comme il me fallait absolument me purger une bonne fois pour toute de vos vicissitudes, je vous ai regardé avec ces yeux d'enfant. Cette enfance que vous m'avez spoliée, que vous m'avez volée, dès lors, que voulais-tu que je fasse d'autre si ce n'est leur prouver, livre après livre, qu'un homme pouvait changer ! Pour cela, j'ai dû affronter le pire de vos pensées, découvrir l'innommable, m'en repaitre, puis me rendre compte qu'effectivement la réalité dépassait parfois la fiction. Certains propos vous choqueront plus que probablement, mais la vérité n'a-t-elle pas toujours choqué ? Depuis, je savais à présent le prix des larmes. Ces recherches m'ont mené bien plus loin que je n'aurais pu l'imaginer, en passant par Prague afin de finir ce parcours qui m'entrainât sur l'idée d'un certain contraire du divin, pour m'emmener enfin et définitivement vers ce cheval de Troie que représente pour moi la psychiatrie, il ne me restait plus qu'un seul combat à livrer, la protection de l'enfance. Israël me semblât donc être, très naturellement, le point de rupture idéal pour dénoncer, et cette violence, et cette histoire qu'ils semblent ignorer, ou qu'ils réfutent ; la leur. Car de victime à bourreau, il n'y a qu'un seul pas à franchir. Maintenant, que le poids des mots soit.
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