Une victime au comportement absurde...
Un innocent qui s'accuse...
Et un suspect qui prétend détenir le don de percevoir la mort des individus quelques jours avant qu'elle ne se produise...
Qui ment ? Qui manipule qui ? En qui avoir confiance ! Lorsque les faits contredisent la raison, faut-il croire en l'impossible ?
Une histoire riche en rebondissements
Ce livre était un achat non prévu. C’est lors d’une table ronde à Nancy la veille du lancement des Imaginales 2014 que j’ai rencontré Lionel Behra. Et c’est lors de cette conférence qu’il m’a donné très envie de lire son roman. Je me le suis naturellement pris le lendemain sous le chapiteau d’Epinal. Grand bien m’a fait car j’ai passé un excellent moment de lecture.
Jordan et Stéphanie sont tous les deux étudiants en droit. Si Stéphanie est dans la moyenne, Jordan lui se montre brillant. Un soir du mois d’avril, Jordan pénètre chez Stéphanie, alors que ses parents sont absents pour la soirée, dans le but de la violer. Le jour suivant, Stéphanie a disparu. Le lieutenant Laura Maréchal est chargé de la retrouver. L’enquête, qui semblait facile aux premiers abords, se révèle en fait très ardue.
Les chapitres courts favorisent une lecture rapide et un maintient du suspense jusqu’à la dernière page. Le soir, je me disais encore un, et un autre… Et lorsque je regarde l’heure, "mince il est déjà 2h00". Un roman extrêmement prenant.
L’intrigue est très accrocheuse et les rebondissements foisonnent dans ce roman. Si le sujet de base est assez banal, les différents développements de l’histoire la rendent originale. Rien n’est ce qu’il semble être, et une seule question prédomine tout au long de la lecture : qui tire les ficelles ? Et je suis admiratif en voyant Laura tenter de démêler ce grand sac de nœuds.
On s’attache beaucoup aux personnages sans vraiment savoir s’ils sont coupables ou innocents. L’ensemble de l’ouvrage s’articule autour des quatre personnages principaux : Laura, la policière tenace au lourd passé ; Jordan, le rebelle, coupable évident, doté d’une grande intelligence ; Stéphanie, la victime qui n’en est peut être pas une et qui cherche à fuir sa sphère familiale ; et Ludovic, le professeur de droit pénal de Stéphanie et Jordan, un brin coureur de jupons.
Il y a également un volet paranormal dans ce livre, ce qui pimente l’intrigue et complique la mise au jour de la vérité. Et bien qu’il s’agisse d’un thriller, il n’en est pas pour autant dénué d’humour. Le seul défaut que j’ai pu trouver à cet ouvrage, c’est la crédulité et la naïveté du juge Carmet.
En résumé, un bon thriller qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page et se lit rapidement. Je vous invite à le découvrir.
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