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Le parfum de la vie, le ravissement et l'enchantement seraient-ils consignés dans un coffre dont les religions détiendraient seules la clé, inaccessible aux athées ?
À ce cliché réducteur, un athée opposera la richesse et la diversité des destinées humaines assumées comme telles, les pieds dans la glèbe et la tête dans les étoiles.
Cette idée reçue est ici puissamment démentie par des physiciens athées trouvant, dans la découverte du cosmos par exemple, l'émerveillement aiguisé par les sciences et pour qui, au coeur du travail scientifique, l'inconnu est une source de réflexion comme d'inspiration.
Pour les biologistes aussi, où le microscope, depuis Leeuwenhoek il y a plus de trois siècles, a bouleversé notre perception du vivant, l'ouvrant à des mondes inconcevables auparavant, même pour les imaginations les plus débridées.
Pour leur part, les artistes athées, par le lien social qu'ils activent, redécouvrent ce qui fait l'essence même de notre humanité, sans qu'il soit besoin pour cela d'invoquer une quelconque transcendance.
Quant à elles, les neurosciences éclairent aussi la question lorsqu'elles évoquent les élans mystiques assistés par des substances psychotropes suppléant les défaillances d'une divinité sujette à quelques absences...
Introduit par Pierre Gillis, le livre reprend des contributions de Philippe Boutibonnes, Jeannot Gillis, Francesco Lo Bue, Pasquale Nardone, Laurence Ris et Claude Semal.
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