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Selon Staline, " l'écrivain est l'ingénieur de l'âme ". Aujourd'hui encore, et pour longtemps, ce principe régit l'activité des artistes dans les pays socialistes. Certes, les méthodes brutales du stalinisme ne sont plus de mise dans un pays avancé comme la Hongrie: c'est seulement qu'elles sont devenues inutiles.Le socialisme est le pouvoir de l'intelligentsia organisée. Parmi les ingénieurs, planificateurs et gestionnaires de tout poil, l'artiste a sa place, une place de choix. Héritier des partisans occidentaux de " l'engagement ", il célèbre avec l'aide de puissantes subventions d'Etat la religion de la société unifiée. N'est-ce pas là, bien plus que d'une quelconque censure ou autocensure, la preuve éclatante d'une liberté désormais acquise?Miklos Haraszti avait dressé en 1977 une description féroce de l'usine socialiste dans Salaire aux pièces (Seuil). Il démonte ici, avec une ironie souvent grinçante, les rouages d'un système culturel total, géré par les artistes eux-mêmes et qui se montre capable d'intégrer et d'utiliser jusqu'aux oeuvres occidentales les plus " autonomes ", jusqu'aux phénomènes de dissidence...On ne peut que se réjouir, ça et là, de voir augmenter l'intérêt de l'Etat pour la Culture; on aurait cependant tort, ce livre le démontre, de n'en attendre qu'une floraison d'effets bénéfiques.
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