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En publiant anonymement ce petit livre plein d'humour sous l'identité fantaisiste d'un neveu rendant compte des fortunes et infortunes financières diverses d'un supposé oncle, le tout publié par son neveu, auteur de l'Art de mettre sa cravate (sic), Honoré de Balzac propose une lecture ironique de la gestion patrimoniale et financière au XIXe siècle.
Publié en 1827, probablement avec l'aide Émile Marco de Saint-Hilaire (1796-1887), L'art de payer ses dettes et de satisfaire ses créanciers sans débourser un sou rappelle aussi que l'argent fut l'obsession du siècle de Balzac : jamais l'argent ne fit autant régner sa loi qu'au XIXe siècle. Dans ce nouveau monde de banquiers, d'usuriers et de parvenus, il devient un objet littéraire capital, mais soumet aussi les écrivains à son joug et façonne une « démocratie littéraire » dans laquelle Sainte-Beuve flaira toute la misère de l'édition commerciale. (Y. Bousenna). Cinq récits de la Comédie humaine permettent également de mesurer le rôle ambigu de l'argent dans l'univers balzacien.
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