Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
« Roger Giroux remet le manuscrit de L'arbre le temps à Jean Paulhan qui le destine à sa collection « Métamorphoses », finalement au Mercure de France. Le livre paraît en 1964 couronné par le prix Max-Jacob.
« Le travail d'écriture commence en août 1949 - il affronte le silence, l'effacement, l'absence - le livre comme interdit que la mère impose à la mort de son premier fils - le choix d'une abstraction presque graphique, comme héritage complexe de l'École lyonnaise, Maurice Scève et l'alexandrin. La première séquence « Retrouver la parole » paraît en prose dans le numéro 1 et unique de la revue de Maurice Roche Éléments (janvier 1951).
« Au-delà de L'arbre le temps, le travail d'écriture se poursuit grâce au soutien inconditionnel de la revue Fragment 1, 2, 3 jusqu'à sa mort. En effet, la parole peu à peu se matérialise pour offrir un théâtre fait de langage et de signes - lequel doit révéler l'Introuvable qui n'est pas seulement à lire mais à voir. C'est Poème qui paraît en 2007 au Théâtre Typographique et Journal d'un Poème publié en 2011 chez Éric Pesty Éditeur.
« Entre temps le Mercure de France, en 1979, réédite L'arbre le temps, suivi de Lieu-je et de Lettre. » Jean Daive.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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