Maxime Chattam nous explique son travail avec les gendarmes de la Section de Recherches...
Maxime Chattam nous explique son travail avec les gendarmes de la Section de Recherches...
Assurément le moins bon de la trilogie, et de loin. Une première moitié avec tueur en série qui annonçait une intrigue prometteuse et une deuxième sur fond de terrorisme islamiste. Je dois dire que les deux ont du mal à s'emboiter et qu'à ce moment l'enquête a perdu de mon intérêt... et il restait encore beaucoup trop de pages! Une lecture qui s'est du coup avérée plutôt lourde.
Si vous avez déjà lu un Maxime Chattam, vous savez que ses livres sont forts, puissants, intenses, féroces !
Qu'ils ne laissent jamais indemnes le lecteur.
L'appel du néant est un pur Chattam : il vous bouscule, vous angoisse, vous kidnappe, ne vous lâche qu'une fois votre esprit totalement chamboulé.
Ludivine Vancker, n'a rien d'exceptionnel et pourtant...
Cette femme intelligente, acharnée de travail, dévouée à son engagement pour la section de recherche de la Gendarmerie, qui brille par la perspicacité de ses enquêtes et sa ténacité, va être une nouvelle fois mise à rude épreuve.
Face à l'incompréhensible, à la haine et à la folie, elle va devoir aller chercher la vérité et débusqué le plus endurci et insaisissable des adversaires.
Alors qu'elle se jette à corps perdu dans son enquête, elle va basculer du côté peu enviable des victimes.
Pour survivre, elle n'aura pour elle que sa force de caractère et son esprit face au plus vile des sadiques.
Dernière enquête de la trilogie consacrée à Ludivine Vancker, ce dernier opus est très bien écrit, fluide et envoûtant, captivant comme toujours avec Maxime Chattam, et surtout sombre.
Au-delà de l'auteur et de son incroyable sens de l'écriture, l'histoire est terriblement bien pensée et raisonne avec beaucoup d’intensité dans mon petit cœur de Parisienne.
En février avec Cathy13600 nous avons décider de découvrir l'auteur Maxime Chattam, je lui ai proposer sa dernière saga : Conjuration primitive - La patience du diable et l'appel du néant que je viens de finir.
Nous retrouvons notre équipe de choc a la section de recherche de la gendarmerie Nationale, Ludivine la fonceuse, Guilhem le geek, et Segmon le colosse.
Après leur précédente enquête, Ludivine s'est mis au vert chez Mikelis, le criminologue, ils ont pas parler de leur précédente enquête, mais chez eux, avec lui, elle se sent apaisée, et as envie de penser a peu plus a elle, elle s'est acheter une jolie maison, pour avoir un véritable havre de paix, ses deux partenaires, quand a eux, on une vie bien équilibrée avec femmes et enfants pour Segmon, et pour Geek une femme, fraichement mariée.
Ils interviennent sur une affaire qui vont appeler très vite "le tueur du rail" car ils laissent ses victimes, sur les rails, mais cette enquête est différente, pas comme les autre, la dernière victime, est un suspect surveillé par la DGSI (Direction Générale de la sécurité Intérieure), donc un homme Marc TALLEC faisant partie de cet élite, pris part a l'enquête.
Certains parties du roman, vont parler d'un certain "djinn', on ne sait pas qui c'est, l'auteur nous laisse dans le flou, on sent que ce n'est pas un tendre, mais est -il le tueur ? Ou ça va beaucoup plus loin que ça...
Ce roman est véritablement un coup de cœur, je l'ai vraiment adorer, d'abord j'ai était très heureuse de retrouver une Ludivine plus équilibrée, et on va la découvrir amoureuse, j'ai trouver ça très agréable, de se dire qu'a un moment un personnage que j'apprécie vraiment, as régler sa problématique, attention que je vous induise par en erreur, Ludivine est toujours aussi Kamikaze mais plus réfléchi, plus apte as vivre une belle histoire, c'est ce qui va se produire, avoir quelqu'un sur qui compter.
De plus l'auteur commence par parler du statut de victime, et encore une fois, j'ai trouvez ça très pertinent, qu'est qui peut se passer dans la tête ? dans le corps ? d'une personne, enlevée par un détraquée, quelles moyens de défense on peut trouver ?
Après le fait de mettre en place un nouveau personnage Marc TALLEC qui viens de la Sécurité intérieure, as était surprenant mais hyper plaisant, on connait très peu ce milieu, et Maxime CHATTAM nous donne pleins d'informations techniques sur comment ils procèdent, et c'était vraiment très intéressant, moi j'ai adorer.
Apres il as rappeler sous les traits de son personnage Marc TALLEC la différence entre Islamiste et Musulmans, et je trouve que c'est bien de le rappeler, c'est une manière d'éviter les amalgames.
L'enquête est évidemment pleine de suspens, il y a des rebondissements, sur les divers personnages, mais le fil rouge reste la relation ente Marc et Ludivine, juste très marrante et aussi très émouvante.
Pour finir j'ai adorer ce tome et j'aime beaucoup cet auteur, Maxime Chattam vous avez une nouvelle fan, même deux, je pense avec Cathy13600, et maintenant on va pouvoir découvrir toute l'étendue de son œuvre
Ma vie de lectrice est faite de bons et de mauvais moments. Ce chemin littéraire qui a pris naissance durant mon enfance m'a permis et me permet encore de m'évader, d'étancher ma soif de connaissances, mais surtout il est et sera continuellement le garant de découvertes, de joies, de frustrations se transformant en souvenirs plus ou moins heureux. Comme vous tous, quelques livres sont passés fugacement entre mes mains, d'autres sont tombés rapidement dans l'oubli alors que certains ont, à l'inverse, marqué mon existence au point de rester gravés à jamais dans ma mémoire. Au sommet de ceux-là, se trouvent « Je vous demande le droit de mourir » de Vincent Humbert et « Patients » de Grand Corps Malade. Etant exigeante quant à la qualité, l'intérêt de mes lectures, je dois admettre que peu d'entre elles ont ou auront le privilège de les rejoindre. Pourtant, à l'instant où j'écris ces lignes, « la conjuration primitive » ainsi que « L'appel du Néant » viennent d'y être ajoutés. Mr Chattam : Vous venez par ces deux écrits, de rentrer dans mon panthéon d'auteurs.
Passionnées de thrillers, ma chère amie Nathalie et moi-même étions intriguées par ce dernier roman depuis sa publication en novembre 2017. Pour être honnête, il est la raison première pour laquelle nous sommes parties à la rencontre de cet écrivain. Faisant preuve de méthodologie, nous décidions de commencer par les deux premiers tomes de cette extraordinaire série sur la Section de Recherches de Paris avant de se lancer avec curiosité et avidité dans celui-là.
Dès le premier chapitre, j'ai su que des heures de plaisir se profilaient. Je renouais d'emblée avec la terreur, l'ambiance froide de ces prédécesseurs. Ma patience allait être récompensée.
Venant de le finir, je vous dirai que j'en ressors conquise. Je suis scotchée par cet opus indéniablement complet et instructif. En trois mots : Il est GENIAL.
Ce troisième volet a été, pour moi, novice dans le « Chattamisme » l'occasion de me rendre compte de l'audace de l'auteur. Maitrisant à merveille les rouages du thriller, ce dernier, en traitant d'un sujet non habituel, sensible n'hésite pas à sortir de sa zone de prédilection pour nous offrir une intrigue plus axée sur le documentaire. Chapeau bas ! Il fallait oser dans le contexte actuel. C'est une vraie réussite.
Cette enquête commence pourtant sans surprise puisque Ludivine et ses collègues sont appelés sur une scène de crime, certes glauque, mais apparemment familière : Un cadavre assez amoché est retrouvé sur une voie ferrée de la ligne RER D pas loin d'Evry. A quelques mètres de lui, de la drogue et des sachets douteux. Suicide ? Accident ? Règlement de compte ? Meurtre isolé ? Après une brève mais subtile étude des éléments recueillis sur place, par expérience et par instinct, notre héroïne s'oriente rapidement vers l'oeuvre d'un tueur en série. Pourquoi, alors, est-elle contrainte, trois jours plus tard, de collaborer avec Marc Tallec, agent de la DGSI – Direction Générale de la Sécurité Intérieure - ? Que lui cache-t-on ? Pourquoi cette branche des services secrets français s'intéressent-elle à la victime ? Qu'espèrent-ils trouver ? Cette démarche se fait-elle dans l'intérêt supérieur de la nation ?
Vous voulez des réponses ? Suivez cette trépidante énigme en glissant lentement mais sûrement vers une thématique surprenante mais non moins hasardeuse pour un roman de cette catégorie : le terrorisme.
Comme vous l'avez certainement compris, l'histoire se divise, donc, au premier abord, en deux parties distinctes qui, au fil des pages, vont s'imbriquer l'une dans l'autre pour devenir indissociables.
La première se concentre sur le travail accompli par la brigade de gendarmerie qui tente par diverses investigations de mettre un terme aux agissements du meurtrier. Nous sommes aussi confrontés aux pensées de la gendarme principale qui se trouve dans une situation des plus périlleuses. Je n'en dévoilerai pas davantage…
L'ambiance est prenante, stressante, glauque. Nous sommes pris d'entrée de jeu dans les mailles de ce roman que nous ne pourrons plus lâcher.
L'autre phase se trouve axée sur le djihadisme puisque nous pénétrons au sein de la DGSI pour les aider à démanteler un groupuscule terroriste accusé de fomenter un nouvel attentat. Nous jonglons, si je puis dire, d'une section de l'histoire à l'autre en essayant de comprendre ce qui les lient.
La force essentielle de ce roman réside dans le fait, qu'à partir de là, de chapitre en chapitre, nous alternons avec le point de vue des enquêteurs, puis avec celui des terroristes. Nous rentrons dans la psyché du meneur, du « Terroriste Zéro » comme le surnomment les autorités. Nous tentons de comprendre le pourquoi et le comment de sa radicalisation. Nous faisons connaissance avec ses contacts, voyons le fonctionnement de sa cellule.
Cette représentation du « Bien » et du « Mal » est très intéressante. Elle permet de mieux cerner la folie de ses soldats de Dieu, d'analyser ses deux oppositions.
Nous sommes face à une bonne représentation, selon moi, de la lutte anti-terroriste, du milieu des renseignements et des services annexes. Nous plongeons avec finesse, sérieux dans un monde qui nous est habituellement fermé. Nous assistons en parallèle à un cours de géopolitique. Je dois admettre que, par moments, j'ai eu peur en imaginant certaines scènes transposées dans la vie réelle. Il est vrai que notre territoire a été effroyablement frappé et ce n'est malheureusement plus de la fiction.
Fidèle à ses principes, l'écrivain a accouché d'un bouquin extrêmement crédible, réaliste car parfaitement documenté.
Ce travail de recherches et de concertations en amont transpire tout au long des pages mais plus particulièrement dans les passages relatifs aux différents services tels que le pôle judiciaire de la gendarmerie, la DGSI, l'IRCGN. J'ai pris un immense plaisir à en apprendre davantage sur les procédures techniques (le GendSAG, l'autopsie virtuelle), même si l'opération bouillon kub m'a rebutée.
Et le Mal, me diriez-vous ? Sous des formes différentes, il s'insinue du début à la fin.
A mon humble avis, sa traduction la plus absolue, la plus abjecte, la plus terrifiante est celle quand fait M.C. quand il dépeint le monde effrayant dans lequel nous vivons. Il démontre avec une précision chirurgicale que ces fanatiques nous manipulent lamentablement. En anticipant nos réactions, ils entreprennent et réussissent indirectement à nous contrôler. Nous sommes devenus, à notre corps défendant, leurs pantins. Ils nous poussent insidieusement vers le rejet de l'autre, de la culture différente, de ce qui nous est dissemblable. A méditer…
Les protagonistes sont décrits convenablement. Ils sont aussi compétents qu'attachants. Leur union fait leur force.
Ludivine qui connaitra des périodes sombres, compliquées, a beaucoup changé. Peut-être à cause de ce qu'elle a vécu antérieurement ? Elle m'est apparue toujours perspicace, professionnelle, sûre de son intuition mais elle semble plus fragile psychologiquement, plus consciente de ses failles et en demande de partage. En clair, Elle s'humanise.
J'ai beaucoup apprécié, Marc, le nouvel arrivant. C'est un expert dans son domaine. Il est solide, fait preuve d'abnégation et son désir ardent d'éradiquer le mal est palpable. Il deviendra, au fur et à mesure, un personnage central, important. Pourquoi ? Pour qui ? Mystère…
Djinn dont on suit simultanément l'évolution est un individu à double facette. Selon lui, il est mauvais avec ceux qui le méritent et bon avec ceux qui le nécessitent. A travers son enfance, son adolescence, sa vie d'adulte, en bref son parcours, nous essayons de comprendre les méandres de l'embrigadement. Intéressant mais glacial.
Plume vivante, entrainante. Rythme effréné qui monte en puissance au fur et à mesure pour atteindre son maximum dans le final. Dénouement incroyable, non deviné, très bien amené. Il fait froid dans le dos si nous l'imaginons transposé dans la vie réelle.
En conclusion, cet opus est effectivement moins sanglant, moins trash que les précédents mais il n'en est pas moins une pépite. Nous avons peut-être perdu en noirceur mais je rejoins totalement Maxime Chattam quant à ses explications en postface de ne pas avoir voulu donner raison aux terrorises. C'est un bel hommage aux victimes des attentats ainsi qu'à leurs familles. C'est également l'expression d'une reconnaissance aux forces de l'ordre.
Lors de la seconde moitié du récit, j'ai eu l'impression d'avoir entre les mains une publication à la frontière entre un thriller et un essai. Canevas original, inédit mais addictif au possible qui tisse son emprise sur le lecteur. Dans le bon sens du terme, je me suis prise une véritable claque.
J'ai été charmée par le générique de fin. Pour l'avoir testé, je vous conseille de l'écouter au terme de cette investigation. J'en suis toujours bouleversée.
Je vous confirme que cette trilogie restera dans mes annales littéraires. Je ne suis pas prête de l'oublier.
A acquérir ? : Oui. Je ne peux que vous le recommander ardemment. A lire d'urgence.
- Si vous êtes un aficionado, vous serez peut-être décontenancés par la mise en scène qui sort du schéma proposé habituellement par le romancier mais il y a fort à parier que vous aimerez.
- Pour les autres, ce tome est l'occasion idéale pour vous lancer. La seconde moitié de l'intrigue vaut vraiment son pesant d'or.
Avant toute chose, il faut savoir que ce livre est le troisième opus de la trilogie suivant les enquêtes de Ludivine Vancker. Il vient après « La conjuration primitive » et « La patience du diable ». Des rappels sont faits au fil de l’histoire mais, contrairement à d’autres livres (je pense surtout au livre « Le tueur au miroir »), il peut tout à fait se lire indépendamment des deux premiers. Ce que j’ai d’ailleurs fait, sans le vouloir dans un premier temps.
Très grande fan de Maxime Chattam, je n’ai absolument pas été déçue par son dernier bébé même si, mais c’est mon opinion tout à fait personnelle, il a fait de gros changements dans son style d’écriture.
Tout d’abord, les chapitres sont plus longs qu’à l’accoutumée. Ensuite, le style d’écriture est moins fluide mais plus réfléchi. On quitte les thrillers sanguinolents pour se retrouver dans un sujet qui est, hélas, entièrement d’actualité : le terrorisme et sa lutte par des hommes et femmes de l’ombre.
Maxime Chattam a de très bonnes sources et cela se ressent dans le déroulé de l’histoire car tout semble cohérent. On se retrouve face à une réalité de terrain, tout à fait plausible, contrairement à ce qui est parfois filmé dans les films et séries américains.
Lectrice que je suis, j’ai tenté de trouver le coupable au long de l’intrigue et en fait, j’étais à chaque fois très loin du compte. L’auteur arrive à vous faire perdre vos repères et à vous faire douter quant à la machination mise en place. La dernière partie de l’histoire et plus particulièrement le final, sont absolument bluffants.
Chronique complète : http://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/02/lappel-du-neant-de-maxime-chattam.html
Ayant apprécié les deux premiers tomes avec Ludivine Vancker, j'ai voulu connaître la suite de ses histoires. Encore maintenant, je suis assez mitigée sur ce que j'en ai pensé. Non par rapport à l'intrigue mais plus sur les longueurs des descriptions scientifiques et des différents termes expliqués. Mais malgré cela, j'ai passé un bon moment avec Ludivine et Segnon.
Tout d'abord, une chose que j'ai apprécié et qui change de ses romans habituels (ou de ce que j'ai lu du moins), c'est que l'on est de suite plongé dans l'action. Ou plutôt l'auteur nous donne envie dès le début d'en savoir plus sur le pourquoi du comment en est-on arrivé à cette situation. Et cette plongée dans cette atmosphère, bah qu'est-ce que c'est bon!
Et puis petit à petit j'ai trouvé que ça s'essoufflait, que j'en revenais à ce que je connaissais de Maxime Chattam, c'est-à-dire que les choses mettent du temps à se mettre en place et les 100-200 dernières pages filent à la vitesse de la lumière car happé par les évènements.
Alors en soi, cela ne gâche pas la lecture, mais j'aurais apprécié que ce soit tout le livre qui soit rythmé, du début à la fin, et ne pas me perdre dans les méandres de termes qui soit me sont familiers car déjà expliqué auparavant, soit qui prennent 3 pages de descriptions alors que ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus. C'est ce qui a fait que j'ai perdu de l'intérêt à certains moments.
Cependant au milieu de tout cela, l'auteur joue de temps en temps avec nos nerfs face à des situations risquées mettant en péril Ludivine et ses coéquipiers.
Et puis bon il faut le dire, que le thème principal abordé, à savoir le terrorisme, n'est pas si évident car c'est un sujet qui touche tout le monde aujourd'hui de près comme de loin. Surtout, je trouve, qu'il faut réussir à ne pas tomber dans le mélodramatique ou tout simplement dans l'exagération des évènements et de ce qui peut en découler. D'autant plus, que personnellement ce n'est pas ce que je recherche dans mes lectures. Ici c'est de manière générale assez bien amené même si j'ai trouvé ça un peu lourd dans le sens où c'est un peu répétitif. J'ai eu l'impression que c'était la même trame qui était utilisé pour certaines scènes et du coup ça m'a un peu gâche le suspens auquel on pourrait s'attendre en les lisant. C'est le ressenti majeur que j'en ai. Par rapport à certaines scènes que je qualifierais comme poignante dès les premières lignes et dans lesquels on est happé, j'ai zappé certaines lignes car beaucoup trop de descriptions pour moi, à des moments qui devraient être incisifs, courts et bruts (toujours de mon point de vue évidemment).
Alors oui, l'intrigue est intéressante, j'ai adoré voir l'évolution des différents protagonistes, notamment Ludivine qui enfin, ne me tape plus autant sur le système et que je commence à réellement apprécier. Mais ça n'a pas suffit.
Je n'ai pas réussi à retrouver ce que j'avais tant aimé dans les deux précédents ouvrages et en particulier La conjuration primitive qui m'avait complètement embarqué. Je reste sur ma faim malgré les aspects positifs que j'ai pu rencontrer.
Malheureusement on ne peut pas apprécier tous les livres que l'on lit et tant mieux car c'est ce qui fait la richesse de la lecture.
Il saura en séduire plein d'autres j'en suis sûre mais pour ma part c'est un avis mitigé que je vous partage.
En bref, une intrigue intéressante, des personnages dont on perçoit l'évolution au fil des tomes. Un thème assez difficile à aborder où j'ai rencontré des longueurs, des lourdeurs malgré des moments assez prenant.
Avec « L’appel du néant », Maxime Chattam livre le troisième (et dernier ?) volume des aventures de la gendarme Ludivine Vancker et son équipe de la SR. Contrairement aux deux précédents tomes, celui-ci peut parfaitement être lu de manière isolée puisqu’il s’agit d’une histoire toute différente. Les allusions à ses aventures antérieures sont peu nombreuses et ne nécessitent pas d’en savoir plus pour apprécier cette nouvelle histoire. Ici, pas de tueur à la psychologie tordue (encore que…), Chattam trompe son monde. Pendant les premiers chapitres, on croit qu’on a à faire à un sérial killer qui tue ses victimes, les lavent à l’eau de javel puis les dépose sur une voie ferrée pour qu’ils soient coupées en morceaux, mais en fait l’enquête va très vite dévier vers autre chose. La construction du livre est intéressante : pendant toute la première moitié du livre, parallèlement à l’intrigue, on aura droit a des flash forward bien flippants, et aussi des chapitres en italiques, qui mettent en scène un jeune libano-palestinien tenté par le l’islam radical et le terrorisme. Puis, vers le milieu du roman, l’intrigue et les flash forward se rejoignent et l’histoire devient linéaire, si l’on excepte toujours ces chapitres en italiques qui deviennent eux aussi de plus en plus flippants. Chattam s’essaie a quelque chose qu’il n‘avait fait qu’effleurer auparavant : le roman d’actualité. C’est l’islam radical et son pendant le terrorisme qui ponctuent ce roman. Evidemment, l’auteur marche sur des œufs et, par l’intermédiaire de son personnage Marc Tallec (DGSI), livre toutes les clefs pour bien comprendre la complexité de la situation, éviter les dérapages, faire la part des choses. Tout cela est fait assez intelligemment et c’est très efficace. La fin est une fin à tiroir, on croit que c’est finit et puis paf, ça rebondit, et puis ça rebondit encore ! On peut penser que c’est peut-être un peu trop mais finalement, cela tient en haleine jusqu’au bout. Malgré un sujet hyper casse-gueule et anxiogène au possible, le roman réussit son pari et il n’est pas aussi pessimiste qu’on aurait pu le craindre. En tous cas, Chattam emporte le morceau, celui de montrer sous un angle multiple un problème d’une complexité terrible, et aussi de montrer au travail les forces anti-terroristes qui font échouer, dans l’ombre, des attentats sanglants. Qu’ils s’agissent de « loups solitaires » ou d’opération soigneusement préparées, les méthodes de renseignement décrites paraissent affutées et efficace pour repérer les actes terroristes imminents, même on sait bien que parfois, elles peuvent échouer à prévenir l’irréparable. Chattam livre ici son polar le plus documenté et pertinent de sa déjà longue bibliographie.
J’ai été ravie découvrir cet auteur dont j’avais entendu parler et qu’il me tardais de lire. J’ai vraiment aimé le style d’ecriture, l’histoire autour du terrorisme est bien travaillée, le personnage principal est très attachant, ses coéquipiers également. Cependant, j’ai trouvé l’histoire un peu longue, c’est parfois trop détaillé dans la démarche, on suit vraiment l’enquête dans le détail. Il y a des passages un peu durs aussi.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !