Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
À travers une exploration des parcs nationaux d'Afrique australe, Estienne Rodary analyse l'érosion des formes de ségrégation typiques de la modernité. Il invite ainsi à considérer la coprésence comme phénomène majeur de notre monde globalisé.
En suivant la façon dont la conservation de la nature tente de surmonter les contradictions qu'elle génère, E. Rodary met au jour un processus de dissolution de la modernité.
En Afrique du Sud, la tentative coloniale de ségrégation spatiale a très tôt été menacée par la coprésence, ce qui justifia historiquement les politiques d'apartheid (contrôle des déplacements plus que des frontières).
Aujourd'hui, les politiques »connectives«, de la nature qui marquent le paroxysme de la modernité, signent aussi sa dissolution en brouillant les distinctions modernes entre sujet et objet, nature et culture, civilisé et sauvage.
Ces connexions font voler en éclat les frontières de la modernité et obligent à réinventer de nouvelles façons de se distancier. Ce faisant, elles créent de nouvelles formes de ségrégation.
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