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Au début de 1948, répondant à ses voeux de nouvel an, Léon Blum rappelle avec émotion à André Gide deux souvenirs de leur jeunesse commune, qui témoignent à ses yeux de la longévité exceptionnelle de leur amitié et de l'admiration qu'il n'a cessé de porter à l'écrivain.
Entre les deux jeunes gens, que leur milieu, leur histoire et même leur parcours scolaire semblent opposer, s'installe très tôt une connivence née de leur passion commune pour la littérature. Le temps et la dissemblance de leurs destins confirmeront et approfondiront, contre toute attente, la qualité de cette amitié atypique entre l'écrivain et l'homme d'État.
Pourtant, leur correspondance ne comprend que soixante et onze lettres. Plus fournies au cours des années de jeunesse, elles révèlent alors un Blum encore étudiant, intimidé par la réussite littéraire de Gide et piégé par sa souplesse à passer d'une amitié à l'autre. L'équilibre ne se rétablit qu'à la suite des combats du Front populaire et surtout des souffrances de la prison et de la déportation. Tous deux peuvent alors se découvrir en toute authenticité dans la sérénité de l'oeuvre accomplie, «à l'échelle humaine».
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