"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'air des cartes, c'est celui que chante Carmen au troisième acte de l'opéra de Bizet : "La mort, toujours la mort !" Ils sont douze, autant que les figures du jeu, quatre femmes et huit hommes, à qui le sort promet une fin prématurée et tragique. Afin d'assouvir ces appétits terrestres dont les plus criants sont l'amour, la fortune et la gloire, ils ne reculent devant aucun moyen, crime compris. Sont-ils comiques, pitoyables ou effrayants, ces rois gâteux, ces valets corrompus, ces reines de pacotille qui veulent être aimés quand ils n'en ont plus l'âge, riches sans en prendre la peine, applaudis bien que dépourvus de talent ? Rarement les passions humaines, vues sous le jour de la fatalité commune, auront été raillées avec tant de cruauté, avec plus de brio. Car - danse de mort, sonate des spectres ou chant du cygne - ce sont les métaphores musicales qui traduisent le mieux la virtuosité littéraire de {l'Air des cartes}.
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