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Pénélope Marsh doit libérer les âmes torturées, les corps meurtris, les aider à trouver la paix intérieure. Et pour cela, elle n'a pas d'autres choix que de tuer, d'obéir aux voix qui la guident, qui ne cessent de l'accaparer.
Dès son enfance, elle a vu l'immonde, le corps d'une jeune fille retrou-
vée morte dans un marécage, violée puis assassinée par un détraqué. Une jeune fille qui la hante, un crime dont elle ne peut oublier les images traumatisantes. Alors, Pénélope refuse la réalité. Elle s'enferme dans un monde où résonne une voix qui n'a cessé de grandir, de se multiplier, au point d'envahir sa tête, son esprit, au point de lui interdire de faire la différence entre les cauchemars et l'existence. Pénélope est malade, elle fuit. Elle croit savoir des choses, se souvenir de certains moments, comme la mort de son père, l'arrivée dans la ferme familiale d'un homme sale, un homme qu'il faut éliminer, et puis sa mère, rongée par la maladie, à qui il convient, pour la soulager, d'ôter la vie.
À vingt-deux ans, Pénélope est en croisade. À bord d'une Dodge, achetée dans une casse, elle sillonne des paysages qu'elle connaît déjà, mais qu'elle ne reconnaît plus. Une voie ferrée. Un village. Des bosquets. Toute sa vie passée, présente, altérée. Pénélope tourne en rond. Revient toujours, là où le drame a commencé.
Dans ce roman, Anixa Carrie nous immerge profondément dans les pensées et les tourments d’une jeune femme, Pénélope Marsh. Celle-ci entend des voix qui lui ordonnent de mauvaises choses, de très mauvaises choses. C’est comme si, entre le Diable lui susurrant des actes abominables sur une épaule et l’Ange tentant de la raisonner sur l’autre, elle n’avait d’autre choix que d’obéir au premier. Entre le Bien et le Mal, elle choisit quasiment systématiquement le Mal. Mais comment en est-elle arrivée là ?
Nous découvrons au fil des chapitres son passé qui, vous vous en doutez, est très sombre. Nous alternons entre réminiscences noires et pulsions de violence dont nous sommes les témoins. L’écriture colle au personnage, ce qui peut parfois être un peu désagréable à lire, mais le roman est suffisamment court pour que cela ne nous entrave pas dans notre envie d’en connaître le dénouement. Cette écriture saccadée, familière, est nécessaire puisque le personnage s’exprime à la première personne du singulier. Il fallait donc qu’elle lui ressemble.
Il y a toujours une forme de fascination d’entrer dans les esprits torturés, de savoir comment il est possible d’en arriver à tuer quelqu’un, de faire preuve d’autant de détachement et de violence, d’en connaître les facteurs déclencheurs. C’est tout l’enjeu de cette affaire, d’essayer de sonder cette âme qui peut sembler perdue.
C’est un roman noir, un thriller, qui plaira aux fans du genre, incontestablement.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2025/03/02/lecture-laffaire-penelope-marsh-de-anixa-carrie/
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