"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dès le premier chapitre, on est dans le vif du sujet, l'auteur nous décrit le travail minutieux de sa femme de ménage.
Et quelle femme de ménage, elle n'est pas là pour faire la vaisselle, mais bien faire place nette après un crime !!!
C'est un livre qui se lit rapidement et qui est distrayant à condition d'aimer le sang et le fantastique
Pour moi, le début était très prometteur, j'ai trouvé l'idée innovante mais par la suite, l'histoire se déroule sans rebondissement.
Je trouve qu' il manque du rythme et qu'il n'y a pas assez de suspens.
A aucun moment, je n'ai ressenti de la peur ou quelque autres émotions pour les personnages.
Bref, je n'ai pas réussi à me plonger dans le récit.
Au final, le sujet m'a plu mais son développement par l'auteur ne m'a pas convaincu.
Je ne lirai donc pas les autres tomes de la trilogie "Les errants"
Le coup de la panne, c’est du classique. Panne d’électricité, de médias, d’eau courante, « le grand noir » comme l’appelle Jérémy Bouquin, nombre d’écrivains s’y sont déjà frottés et c’est toujours passionnant d’imaginer ce futur possible.
Dans La tentation de Noé, voilà un an que la Grande crise a eu lieu et qu’Antoine, le gendarme parisien, s’est intégré à une communauté de survivalistes, au fin fond de la montagne.
Avec son fils autiste et sa compagne, ils ont rejoint une soixantaine de personnes que dirigent trois sages fondateurs, installés dans un village abandonné rebaptisé Ararat, loin d’un monde devenu fou.
Isolés, organisés et disciplinés, ils vivent l’utopie d’une société réduite à ses besoins minimums, revenue à des pratiques ancestrales et dans laquelle la survie est un combat quotidien.
Au-delà d’une fiction futuriste, ce roman est aussi un polar, dans lequel il y a un meurtre et donc un assassin. Antoine, que son âme de flic n’a pas quitté, va mener une enquête solitaire et minutieuse qui va faire trembler le fragile équilibre de cette « arche » des montagnes.
Outre le rythme soutenu et une lecture qui se dévore, l’intérêt du roman est de nous interpeller sur ce futur si souvent imaginé. Et une question se pose alors : faut-il se laisser tenter par un cocon de survie et apprendre à se passer de tout ou y-a t-il d’autres alternatives ?
Alors, vivre le présent ou risquer le futur ? Chacun décidera, en lisant ce livre, ce qu’il est capable d’abandonner pour survivre et l’avenir qu’il se choisira le moment venu.
Un très bon polar.
« Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? »
Eh bien oui, Jérémy Bouquin fait de ce polar un roman d’atmosphère, entre un quartier de Pau qui pullule comme un nid de frelons, des dialogues au cordeau et des personnages idoines.
Pour tout dire cela me convient mieux, j’y trouve une ambiance où tout a son importance.
La couv’ est superbe et convient bien à Moktar.
« Moi. Moktar. Un mètre quatre-vingts et pas loin de cent soixante-dix kilos. Des mains épaisses comme des battoirs. Manouche, quoi ? »
Il règne sur le quartier Saragosse, trafic de came, il gère cela comme une multinationale. Les premières pages donnent au lecteur l’impression d’être de cette fange cosmopolite, de quoi trembler.
Mais parfois il y a des rouages qui se grippent sévèrement, là ce sont des mômes morts ou blessés. Le coup d’une bande rivale ?
Le Dab Joe débarque chez Moktar et fait comme s’il était chez lui.
« Le Bancal est un tordu, il est bien du genre à faire plomber ses propres gars pour lever une guerre civile dans la cité. Ce taré ne rêverait que de ça, foutre le feu à Saragosse et déstabiliser Joe. »
En dehors de son business Moktar mène une vie de famille comme monsieur tout le monde, avec des hauts et des bas dans sa vie de couple et un amour immense pour ses quatre filles.
Alors dire que ce carnage n’arrange pas ses affaires est un euphémisme.
Cette fusillade n’arrive pas au bon moment, et Joe et Moktar doivent aller présenter leurs condoléances aux familles des mômes….
Les dialogues sont comme les personnages : nerveux.
Un auteur que je découvre grâce à Masse Critique Babelio que je remercie ainsi que les éditions Cairn pour une collection Noire qui prend de belles couleurs.
Cette histoire m’a semblée une triste réalité que les chaînes d’info nous distillent lorsqu’un de ces « quartiers » explose.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 10 novembre 2020.
Captivée par ce polar dont l'enquêtrice Emilie Tarkovski ,la cinquantaine,va devenir la secrétaire du juge Tarmon qui est en charge de la disparition de la petite Manon.Un suspect Lilian Lebasque a été arrêté.Comment prouver sa culpabilité?En croisant sur Anacrim,une nouvelle machine ,toutes les données de l'affaire:ce sera le travail hautement secret d'Emilie!Ce nouvel algorithme apprend,et,va rapidement devenir autonome.Et très vite,tous seront dépassés par cette intelligence artificielle .Inquiétons- nous pour demain!Cette enquête se calque sur l'actualité récente (l'affaire Nordhal Lelandais)sur laquelle se greffe un peu de fantastique(Les Errants)ce que j'apprécie moins...De plus,Emilie doit faire face à ses propres problèmes,un fils adolescent,Antonin et son père atteint de la maladie d'Alzheimer.Ai par contre beaucoup aimé tous ces personnages décrits au scalpel et le rythme parfois endiablé des phrases qui suit cette descente aux enfers...qui m'a rappelé des pages du"Ravage" de Barjavel!
Juste un petit bémol,si je puis...beaucoup d'erreurs de frappe etc...mais bravo quand même aux éditions French Pulp :une maison d'édition engagée!
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