Qu'un cycliste en descendant un col à la pente sévère meure en course dans une chute de vélo, malheureusement et hélas, cela arrive parfois.
Qu'un coureur cycliste professionnel se tue en tombant à l'entraînement, en octobre, en fin de saison, et cela quatre mois seulement après avoir contracté auprès d'une assurance-vie (en cas d'accident de vélo uniquement) un capital d'un million d'euros : c'est étonnant. Mieux encore, c'est (quelque part) une sacrée chance pour la jeune veuve bénéficiaire de la prime... et une pure malchance pour le pauvre défunt.
Oui, mais lorsque le cycliste est un coureur professionnel plein de vie, renommé pour sa dextérité et son talent avéré. C'est bizarre. vraiment bizarre, pense l'inspecteur Bouchon de la compagnie d'assurance « La Préservatrice ».
Surtout que Bouchon est méfiant, très méfiant. À la limite, il est soupçonneux, pour ne pas dire suspicieux. Trop peut-être, car rien ne prête à croire qu'il s'agisse d'autre chose qu'une mort accidentelle.
L'auxiliaire de gendarmerie Sébastien Dupré, chargé de clore l'enquête officielle de la maréchaussée aimerait bien lui aussi qu'il n'en soit pas ainsi. Surtout qu'Amélie sa tendre amie s'ennuie en attendant qu'il rejoigne leur foyer, là où il aime lui raconter les moindres péripéties de ses journées. Quitte à en rajouter.
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