Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Ce roman est bâti autour du personnage de la plus grande chanteuse de l'histoire de la musique afro-américaine au xxe siècle, née, selon les documents officiels, le 14 février 1915 au General Hospital de Philadelphie, et que l'on connaîtra successivement sous les noms d'Eleanor (ou Eleanora) Fagan, Gough, Fagan encore, puis Eleanor Halliday et enfin Billie Holiday.
Comme dans Louie, Chet et CharLie, l'histoire que je raconte s'inspire d'événements réels, librement interprétés et mis en scène : c'est-à-dire filtrés par l'imagination et composés entre eux en fonction d'un projet littéraire qui ne vise pas en priorité la reconstitution des faits, d'ailleurs incertains en bien des cas, au terme des nombreuses enquêtes menées jusqu'ici.
La plupart des personnages que je convoque dans ce livre ont existé. En revanche, à l'exception de quelques rares phrases qui furent effectivement prononcées, l'ensemble des propos tenus ou cités par eux dans leurs monologues intérieurs est de pure fiction (ce qui ne signifie pas de pur arbitraire), comme les tempéraments et les caractères auxquels ils renvoient.
Cette histoire commence à New York, le 19 mars 1959, quatre mois, presque jour pour jour, avant la mort de l'héroïne. On enterrait ce jour-là l'homme avec qui, parmi tous ceux qu'elle rencontra, elle entretint les relations les plus innocentes et les plus énigmatiques, les plus profondes et les plus désincarnées : le « Président » des saxophonistes ténors, Lester Young. Huit jours plus tôt, le 11 mars, elle avait Participé à l'ultime séance d'enregistrement de sa fertile carrière avec l'un de ses très fidèles partenaires, le trompettiste Harry Edison, et ils avaient gravé, entre autres, une version du standard There'll Be Some Change Made : Quelques changements vont se produire.
Comment qualifier cette "pépite littéraire " ?
Biographie, roman ?
De l'aveu même de l'auteur, certains faits appartiennent à la réalité historique de la Diva, d'autres ont été "arrangés" (par l'intéressée elle-même qui a enjolivé les choses ou l'auteur qui y a insufflé son amour pour le Jazz et la Lady)
Quoiqu'il en soit, vous ne verrez pas passer ces 600 pages tant l'écriture d'Alain Gerber est sublime.
La jeune Eleanora Fagan deviendra au fil des années , des rencontres et des surnoms ; Nora Holiday, Bill, Billy, Lady Day la Dame aux gardénias....
"Dans les bas quartiers de Baltimore ou elle a passé son enfance, elle avait pris pour modèles, à un âge ou l'on risque d'en rester marqué toute sa vie, des putes et des maquerelles, des gigolos, des marlous, des caïds, des petites frappes et des gandins de barrière. Il a fallu qu'elle remonte la pente.... "
"Il y avait en elle un aimant qui l'entraînait vers les humiliations, vers les outrages et les coups; alors qu'elle ne tolérait même pas une remarque de sa propre mère. "
Une vie privée qu'elle distille dans ses chansons.
"Sa voix, associée à la musique de Lester Young emportent tout, comme une simple poignée de poussière dans la bourrasque".
Son ascension est fulgurante, les Clubs de la 52 ième Rue de New York se l'arrachent.
"Une Diva du Jazz, la seule vocaliste de Jazz, la seule qui ait touché au sublime" dira Miles Davis.
De 1930 à 1959, la Lady croisera les plus Grands (Jazzmen, Acteurs, célébrités diverses, politiques, ... )
Comme beaucoup d'étoiles à l'enfance brisée (maisons de redressement, .... ), aux amours destructeurs, à l'irrésistible besoin dêtre admirée, aimée, reconnue, c'est l'alcool et la drogue qui ont servi de bouée de sauvetage, jusqu'à la déchéance.
"J'aurais tant aimé que ce ne fût pas elle, cette figure de Halloween, ce corps distordu, impitoyable caricature de la déchéance physique, qui vacillait dans ma direction, un demi-cadavre".
Il y aurait tant à dire sur la vie de cette "Néfertiti négro-américaine" ...
La plume d'Alain Gerber est joussive, des anectodes à portée historique (la ségrégation raciale bat son plein dans ces années) .
Une biographie romancée polyphonique. Le narrateur de chacun des chapitres est un proche de la Lady ou elle-même.
Alain Gerber a animé -pendant de nombreuses années sur France Inter- une émission sur l'Histoire du Jazz et de ses grandes figures.
Il maîtrise magistralement son sujet et AIME ces artistes virtuoses aux vies privées souvent compliquées.
Un bijou littéraire qui je vous invite à découvrir de toute urgence !
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