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« Une nuit de novembre 1990, alors que nous rentrions chez nous, mon mari et moi, notre voiture percuta, dans l'obscurité, un véhicule immobilisé sur la chaussée. Mon mari fut tué sur le coup et je me retrouvais, victime de fractures multiples, hospitalisée pour de longs mois. » La force du destin qui unit les êtres, qui noue deux vies, les dénoue un jour, renvoyant l'un vers l'inconnu de la mort, l'autre dans l'ici-bas du quotidien. Comment vivre cette rupture, cet ébranlement et retrouver l'élan créateur qui anime les nuits et les jours ?
C'est en écrivant son journal que, pendant toute une année de deuil, Marie-Claire Dolghin-Loyer avait tenté de survivre, en acceptant de défaire certains liens, d'en nouer de nouveaux. À l'occasion, 28 ans plus tard, de la réédition de ce journal, elle s'interroge sur cette traversée : un deuil est-il tout à fait terminé ? Parfaitement accompli ? Jamais sans doute. Les souffrances au jour le jour, les débâcles et les éclaircies ont tissé de nouveaux fils de vie. La nécessité d'affronter le vide qu'a créé l'absence de l'être aimé l'a conduite vers de nouvelles créativités. La méditation sur ces temps d'épreuve se révèle un accompagnement pour affronter les décennies à venir.
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