Le jeune Antoine Passek est averti par l'ambassade de France à Pékin que son père, Jean, dont il était sans nouvelles depuis quinze ans, et qui enseignait en fait à l'Université de Pékin, a disparu.
Antoine décide de partir à sa recherche et s'envole pour la Chine. Il y apprend la passion de Jean Passek pour l'accordéon et la musique populaire, pour cette terre lointaine aussi, cet espace lumineux entre lune et soleil. Mais sans parvenir à trouver Jean. Le voyageur innocent fait l'apprentissage de la solitude et de la fragilité dans un univers où, comme dans les contes de fées ou les cauchemars de la nuit, se succè-dent d'inquiétantes et troublantes scènes. De disparition ou de retrouvaille ? À l'âge où l'on a des enfants, Antoine Passek se voit contraint d'enfanter un père. L'Accordéon du fleuve bleu est une très belle variation romanesque sur la solitude d'un fils laissé à lui-même.
Le père y occupe sans doute la place exacte, celle des héros de roman, là où le monde des vivants n'est séparé de celui des morts que par une paroi très fine.
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