Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Installé dans une décharge publique, un homme écrit hautainement une manière de mémoire de sa séparation. Une saison en déréliction plus qu'en enfer, une poétique de la conscience malheureuse peut-être, quoique vivement irascible et preste à fustiger les conditions de sa détresse, L'Absent n'est que l'une des autobiographies possibles de la subjectivité qu'insulte l'objet de son tourment et de sa révolte : l'un et le tout, au coeur d'une assomption négative du monde, infiniment s'épousent, se leurrent et se déchirent. Dès lors, la convention narrative ou la métaphore se retourne - s'écorche oe- , et jamais le personnage qui trace ainsi l'histoire « d'une de ses folies » ne se sera à ce point exposé. L'Absent doit donc être aussi lu à la lettre, bouteille à la mer, récit truffé d'aveux et grimoire rendu au grouillement qui le génère, tête de pont d'une passion dévoyée où l'impossible poème comme la théorie impuissante qui hantent, depuis Rousseau, toute littérature, nourrissent de leurs effondrements l'acte même d'écrire.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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