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Laborintus II fut «composé», selon les termes de l'auteur, «sur une demande de l'ORTF, pour la musique de Luciano Berio, comme un hommage à Dante, à l'occasion du septième centenaire de la naissance du poète», en 1965. Le texte met en place des passages tirés de la Bible, de la Vita Nova, du Banquet et de la Divine Comédie de Dante, du De rerum natura de Lucrèce, de textes liturgiques, de l'Etymologie d'Isidore de Séville, des commentaires de Benvenuto da Imola, d'extraits de poèmes d'Ezra Pound et de Thomas S. Eliot, mêlant ces fragments de langues diverses à des extraits de ses propres recueils Laborintus (1954) et Purgatorio de l'Inferno (1963) ainsi qu'à des parties originales. Loin d'être un collage de citations, ce poème impose le principe d'un décalage et d'une confrontation généralisée?: entre les différentes langues utilisées, entre l'emploi du latin, langue «morte» et «liturgique», et celui des langues vivantes, entre les blocs sémantiques juxtaposés aux inflexions contradictoires, entre les niveaux phonétique et typographique.
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