80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Il y a des postérités qui se bonifient au fil du temps. Il y en a certaines qui semblent se bâtir par secousses, en vagues successives que le ressac de l'histoire s'ingénie à faire disparaître. Celle de l'abbé Charles Irénée Castel de Saint-Pierre, Premier aumônier de Madame et abbé de Tiron pourrait en être la vivante illustration. Il était accaparé par les femmes d'esprit de son temps. Il était souvent brocardé par les plus célèbres de ses contemporains aux premiers rangs desquels s'avancent Voltaire et Saint-Simon. Il fut chassé de l'Académie française au prétexte fallacieux d'avoir osé ternir l'image, pourtant bien pâlie, du Roi Soleil. Il fut la raison de la fermeture du club de l'Entresol où ses échanges devenaient nuisibles au bon gouvernement de l'Etat. Mais il ne fut jamais réellement pris au sérieux sinon par Leibniz et, plus tard, par d'Alembert. Il a vécu 85 ans. Il a pourfendu l'Eglise catholique sans en déclencher les foudres. Il a proposé des réformes, qui sont marquées au coin de l'utilité et du bon sens : la taille tarifée, la suppression de la vénalité des charges, l'entretien des voies de communication. Il était atteint d'un mal étrange qui le poussait à proposer, sur pratiquement toutes les questions, des solutions certes mûrement réfléchies mais en général accompagnées de la création de quelque académie.
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