"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'ai adoré ce livre, du début jusqu'à la fin et j'avoue avoir plusieurs fois été très émue. Cela a lieu pendant la guerre 39-45 en Allemagne. Une petite fille est séparée de ses parents (communistes) et est accueillie dans une famille pauvre. On y comprend les restrictions du temps de guerre, et la peur qui surgit lors des raids aériens. La mort rôde aussi et s'exprime tout au long du livre. Quant à la petite fille, elle ne sait pas lire et son combat quotidien et d'apprendre avec son nouveau papa la lecture. Elle dévore les livres et se met à les voler alors que d'autres cherchent la nourriture. Enfin, grâce à ses mots, on perçoit la grandeur d'âme de certaines personnes, et cela malgré leur côté parfois un peu rustre. Ses parents adoptifs vont notamment prendre le risque de cacher un jeune juif dans leur sous-sol.
Un livre étonnant voir envoûtant ... surtout sur la 2ème partie. Voilà comment je qualifierais le roman de M. ZUSAK. Il convient de ne pas trop en dire dans l'avis sur celui-ci afin de laisser le lecteur apprécier le roman. L'histoire est originale (on se demande même parfois s'il ne s'agit pas d'une histoire vraie) et la présence de dessins permets aussi d'apporter un complément voir d'alléger la lecture. Les personnages semblent parfois très réels, on apprécie les péripéties des 2 jeunes enfants, les destins tragiques... ou pas. Je recommande donc ce livre, mais aussi de la patience, car la lecture est un peu pesante par moment.
Quel livre étonnant que celui-ci, découvert dans le cadre d’un bookclub autour du thème de l’Allemagne au XXème siecle
La forme tout d’abord : de courts chapitres subdivisés en sous-parties qui indiquent les thèmes abordés, pour nous accrocher. Les phrases sont courtes, le rythme enlevé.
Mais la forme n’enlève rien au fond : la montée du nazisme et la vie en temps de guerre dans une petite ville à proximité de Dachau, le tout raconté par … la mort.
« Je n'ai pas de faux, ni de faucille » annonce t’elle d’emblée. Elle croisera à plusieurs reprises le chemin de Liesel, la voleuse de livres, mais l’épargnera. Sur un ton laconique, elle prendra son frère, sur un ton plus peiné, les proches de notre petite héroïne, ou encore sur un ton désabusé tous ceux qui « continuent à m’habiter. Ils harcèlent ma mémoire. Je vois les tas immenses qu’ils forment, empilés les uns sur les autres. »
La mort donc, raconte l’histoire de Liesel, jeune fille laissée à une famille adoptive car sa mère ne peut plus subvenir à ses besoins. En ces temps troublés, ce livre est une belle galerie de portraits : Hans le père adoptif, attentionné, protecteur tranche avec le portrait de sa femme, bourrue mais tout aussi aimante. Rudy, le compagnon espiègle de ses méfaits, Max, ce jeune juif qui lui dédiera un magnifique conte illustré et tant d’autres plus ou moins sympathiques mais tellement symptomatiques de cette période.
Pour en revenir au titre et si j’ai bien compté elle volera en tout quatorze livres. Ils auront tous une incidence sur (le cours de) la vie de Liesel. Du Manuel du fossoyeur avec lequel elle apprend à lire, à Mein Kampf qui, ironie de l’Histoire, aidera à sauver un juif, en passant par des livres sans grand intérêt qu’elle lira dans une cave transformée en abri durant les bombardements.
Sur fond de « ciel couleur Juifs », c’est un livre sur l’amour de la lecture, ses pouvoirs cachés, l’amitié, les liens familiaux et l’entraide.
Sans être une grande lecture (d’un strict point de vue littéraire), j’ai néanmoins pris beaucoup de plaisir à découvrir la vie quotidienne de ces allemands en temps de guerre.
Merveilleux roman assez rare et hypnotique
Liesel décidément a beaucoup de force et de charme en cette Allemagne nazie, elle devient la voleuse de livres après la mort de son petit frère.
On a de cesse de l'accompagner partout, de la suivre au plus près, dans ses rencontres improbables ou effrayantes.
On l'accepte comme telle, et la Mort aussi.
C'est envoûtant! Foncez!
Un roman magnifique, plein de poésie et d'humanisme.
L'idée d'avoir la Mort comme narratrice est géniale, dans la mesure où elle n'est pas caricaturée comme une entité sombre, déshumanisée avec sa faucille. Au contraire, elle est un personnage à part entière qui apporte au roman beaucoup d'empathie.
Ce roman m'a profondément touché, particulièrement le personnage de Liesel. Cette petite fille plongée dans l'horreur de la guerre, et qui trouve de l'espoir dans les mots m'a ému plus que je ne saurais le dire. le courage de Liesel est admirable, et j'ai souvent frémi de la voir se mettre ainsi en danger.
La chaleur et l'émotion de sa famille adoptive, et tous ces moments intimes sont bourrés d'émotions, et je dois vous avouer qu'il est impossible de retenir ses larmes.
Ce roman est une véritable leçon d'espoir, de courage, et d'amitié, bref, une splendide fresque romanesque que je vous recommande chaleureusement !
"La voleuse de livres" est un des livres qui a rejoint ma bibliothèque en premier, il y a plus d'un an. J'en entendais que de bons avis, et puis je l'avais acheté sur un coup de tête, sans trop savoir à quoi m'attendre. Et puis BIM ! Gros Coup de CŒUR, dévoré en 24h (admirez ma rime !)
Dans cette histoire, nous allons suivre Liesel, une jeune fille de 7 ans, à la veille de la seconde guerre mondiale, et qui va donc grandir et évoluer durant cette période difficile de l'histoire.
Je vous avoue que je ne sais pas vraiment comment structurer cette chronique, tant j'en ressors bouleversée. Il faut que vous sachiez que ce livre est une pépite, et que je n'avais jamais rien lu de tel.
Il ne s'agit pas d'une simple histoire sur le thème de la seconde guerre mondiale, où nous suivons un personnage principal, et toutes les péripéties qui s'en suivent. Ici, et c'est d'ailleurs ce qui m'a captivée dès les premières pages, voir même les premières lignes, nous ne sommes pas dans la tête de Liesel, mais dans la tête de "La mort". La mort, qui est témoin de tout ce qui se passe autours d'elle, et qui va nous compter l'histoire de cette jeune fille, en tant qu'observateur extérieur. J'ai adoré cette idée ! J'ai adoré l'humour particulièrement décalé, qui n'est pourtant malsain à aucun moment.
Marcus Zusac a une plume tellement addictive ! Des chapitres très courts, quelques flash backs, des changements de lieux et de personnages, et tout s’entremêle progressivement. Un vrai coup de maître.
De plus, j'ai adoré l'originalité de l'intrigue. La dimension artistique et culturelle (la musique et la lecture) prend une place prépondérante dans l'histoire. Il n'est pas seulement question de juifs, de guerre et d'horreur quotidienne,mais également d'espoirs, de joie, d'amour, et de passion, et bon sang que ça fait du bien !
L'auteur aurait pu m'écrire encore 500 pages, je les auraient dévoré.
J'ai eu un véritable coup de cœur pour tous les personnages, à leur manière, et rien que pour ça, vous devez le lire. Que ce soit pour la mort, Liesel, son père, sa mère, Rudy ou Max, je les ai adoré. (Mension spéciale à "Papa" et Max tout de même.)
Je ne m'étendrai pas plus sur cette chronique, par peur de vous spoiler. Vous n'avez pas besoin d'en savoir plus. Juste que ce livre est un message d'espoir, de tolérance, d'amour. Il m'a pris, m'a retourné. J'ai ris, j'ai pleuré, mais surtout, j'ai aimé. Adoré même.
C'est plus qu'une histoire, plus qu'un livre, "La voleuse de livre" est un chef d'oeuvre a découvrir.
↠ Un très gros coup de cœur ↞
Liesel est une petite orpheline, recueillie dans une famille imparfaite mais finalement attachante et aimante. Elle va traverser la seconde guerre mondiale accompagnée de la Mort, présente à ses côtés mais bienveillante pour elle. Sa jeunesse sera jalonnée de petits et grands événements et toujours accompagnée de livres, d'où le titre...
Un livre remarquable et d'autant plus intéressant qu'il nous donne la version résistance côté Allemands rarement explorée. C'est un roman qui sait faire vivre la passion du livre aussi. Ce support que tous les amoureux de lecture ne peuvent pas vraiment quitter. Lire les premiers mots de l'ouvrage, tourner les pages d'un livre, reprendre sa lecture à la bonne page en cherchant à travers les lignes les derniers mots lus la fois précédente, fermer un livre après une lecture endiablée, ce sont tous ces moments de bonheur qui transparaissent. Ce sont des moments tragiques aussi comme les bûchers de... livres.
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