"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Voie des fleurs (en japonais, ka-dô) remonte aux origines mêmes du bouddhisme.
C'est seulement au XVIIIe siècle qu'est apparu, avec sa vulgarisation, le mot Ikebana, formé de deux idéogrammes : ike, du verbe ikeru, « faire vivre, maintenir en vie », et bana, de hana, « fleur ».
Depuis les temps les plus anciens, il était de tradition de présenter des offrandes de fleurs au Bouddha, ce qui dans le tch'an-zen, revêtait une importance symbolique puisqu'elles commémoraient la « présentation de la fleur » par le Bouddha Shâkyamuni à ses disciples.
Une telle coutume ne pouvait recevoir que le meilleur accueil au Japon où, dans le shintô, on célébrait le culte des fleurs et de leur déesse. L'art de la composition florale n'est pas un art au sens propre du mot mais l'expression d'une vision de la vie beaucoup plus profonde. Comme tous les arts soumis à l'influence du bouddhisme zen, il repose sur le dépassement de la dualité et l'abolition des tendances objectives du moi.
L'oeuvre intérieure doit aller de pair avec l'oeuvre extérieure. Détaché de lui-même, l'artiste, qui a renoncé à mettre son soi au premier plan, peut vivre intimement sa relation avec la loi de l'Etre universel en pénétrant dans la nature de la fleur où se manifeste le Cosmos. Formé au Japon pendant plusieurs années par Maître Bokuyo Takeda, Gusty L. Herrigel nous offre avec ce petit livre au langage clair tout l'esprit de cet art traditionnel et mystérieux.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !