"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Gaude, petit village provençal, fut créée lors de sa séparation avec Saint-Jeannet, en 1599. Entre 1860 et 1960, le village va connaître un profond changement démographique avec l'arrivée massive des immigrés italiens. Dès 1935, la moitié des habitants portait un nom d'origine transalpine. C'est cette double culture animant la vie sociale du village qui constitue le coeur de cet ouvrage. Une vie de paysan en quasi-autarcie, on vivait regroupé au village, tout le monde se connaissait, des personnages s'imposaient: joueurs de boules, de cartes, de mourra. Le moindre événement était commenté sur la place. Après la journée à la campagne, le soir lors du retour le Cercle républicain, les bars, les placettes se remplissaient. Pour seule distraction, la séance de cinéma hebdomadaire. Une vie de paysans, rude, associée à une grande solidarité, tous les évènements constituaient des liens sociaux forts. La vie agricole dans les années 1950 était centrée principalement sur la culture des fleurs coupées (oeillets et roses). Cette vie de paysans se transforma brutalement avec l'arrivée d'IBM dans les années 1960, les serres firent place aux villas, les jeunes abandonnèrent les activités agricoles. Une page était tournée, La Gaude allait devenir une ville résidentielle appartenant à la Métropole Nice Côte d'Azur.
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