80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Nous étions vingt ou trente brigand dans une bande »
Derrière la légende du bandit au grand coeur et sous l'image d'Épinal de l'insoumis en rébellion contre l'impôt, se cache une réalité historique bien plus sordide. Quelque part entre Guiers-Mort et Pont-de-Beauvoisin, vers les lônes du fleuve frontière qui sépare si mal la Savoie de la France, voici la caverne de Mandrin - triste sire - et ses quarante voleurs.
Dans le face-à-face mortel qui l'oppose à l'État, Mandrin prend la population en otage : racket, terreur, chantages, tortures et « crimes atroces » jalonnent les sentiers de la contrebande et constituent le triste cortège d'une domination « mafieuse » sans mélange, celle qu'exerce la Bande à Mandrin pour imposer la « loi du trafic » et son corollaire : l'omerta (ou loi du silence).
Deux cent cinquante ans après est réouvert le Procès : c'est la fin de la complainte et l'écriture de tous nouveaux couplets pour la chanson...
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