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Le présent essai s´inscrit dans le droit fil des investigations théoriques menées par le philosophe Jean-Joseph Goux. Il est composé de deux textes.
« Moïse, Freud : la prescription iconoclaste » correspond au premier chapitre des Iconoclastes, publié au Seuil en 1978 et depuis longtemps épuisé pour le lecteur français. Jean-Joseph Goux y propose une lecture magistrale du texte de Freud, sur le Moïse de Michel-Ange, écrit en 1914.
Le second texte est inédit. Avec « Balzac, Renoir, Warhol : l´Empire de la cote boursière », Jean-Joseph Goux tente une nouvelle fois d´apporter ses lumières sur les deux versants de l´art et de l´économie, cherchant à éclairer leur intrication implicite. Si l´homme est « l´animal estimateur par excellence » selon Nietzsche, il est, depuis l´avènement du nihilisme repéré par le philosophe allemand, difficile de s´accrocher à des valeurs stables. C´est bien cette dislocation de l´unité d´une époque que pointe le philosophe, à travers le prisme des arts plastiques et celui du champ de l´économie politique.
Tout son travail ne vise pas moins, depuis presque un demi-siècle, à comprendre ainsi qu´à circonscrire les enjeux induits par ce que Max Weber appelait, dès les années 1920, « le polythéisme des valeurs ».
Avec cet essai, Jean-Joseph Goux inaugure la collection « Paralipomènes » des Éditions D-Fiction. Nous lui exprimons toute notre gratitude.
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